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Crise au sein du PAREN : Le grand déballage avec Tahirou Barry sur Burkina Info TV

8 août 2017, 15:07, par YAAM SOBA

VERITE DE LAURENT BADO SUR L’AFFAIRE TAHIROU BARRY !!!

"Le vendredi 9 mai 2008, je demandais à Jeanne Coulibaly d’assurer l’alternance du genre au prochain congrès ; elle marqua son accord. Le lundi 4 aout 2008 à 15h, j’informais Omar que j’allais proposer un autre candidat à la tête du parti. A l’issue donc du deuxième congrès extraordinaire du parti, tenu du samedi 4 au dimanche 5 octobre 2008, Jeanne Coulibaly était la nouvelle présidente du PAREN.
Mais la présidente Jeanne a été remplacée au bout de 20 mois de fonction pour trois raisons : d’abord, Barry Tahirou est venu le mercredi 13 janvier 2010 m’entretenir de la mauvaise marche du parti et m’a fait quelques propositions pour le renforcer ; ensuite, 9 jours plus tard, soit le vendredi 22, il est venu, accompagné de Sango Abdoul Karim, pour se plaindre de la présidente du parti qui ne convoque pas les réunions statutaires de l’instance dirigeante et ne propose rien comme activité, et lorsqu’on lui demande à quand une réunion du bureau politique, elle répond : « avec quel ordre du jour ? », aux dires de Barry ; enfin, c’est Jeanne elle-même qui m’avait confié ceci peu après ; « j’ai le sentiment que les autres membres du bureau ne veulent pas de moi à la tête du parti, sans doute par ce que je suis une femme ». C’est ce mot qui m’a convaincu du changement rendu nécessaire. Je m’apprêtais à l’informer quand des militants m’ont rapporté que Jeanne raconte partout que je vais mettre fin à ses fonctions, ce qui m’a poussé (et c’était une erreur de ma part) à m’abstenir de l’informer.
Les 26 et 27 juin 2010, le 3ème congrès extraordinaire du parti se tenait à Ouaga (J.P Guingané). J’ai alors désigné Barry Tahirou pour succéder à Jeanne Coulibaly et fait passer le mandat du bureau de 3 à 5 ans. Le samedi 4 aout 2012, se tenait au siège du chef de file de l’opposition le 4ème congrès extraordinaire du PAREN. Tout le territoire national y était représenté. Le 9 novembre 2012, Barry venait me proposer de me présenter à l’élection présidentielle de 2015. Je ne me suis pas prononcé sur le sujet. Le 24 janvier 2014, Barry organise un congrès extraordinaire du parti à Bobo qui fut un fiasco. Et c’est au cours de l’année 2015 que l’homme allait se révéler : dans l’Evènement n°304 du 25 mai 2015, le rédacteur en chef de ce journal, Mr Barry Ahmed, publiait un article dithyrambique dans lequel il vantait les efforts de Barry Tahirou pour s’émanciper de mon étouffante tutelle !
Barry Tahirou n’ayant pas réagi à cet article mensonger, je l’ai interpellé et, pour toute réponse, il a banalisé la chose et m’apprit que le journaliste était à l’étranger en ce moment. Il se trouve que cet article faisait suite à un précédent article d’un journal dénommé « Africa Stars » (que j’ai garé) qui portait à l’Olympe le talentueux Barry Tahirou à qui il est demandé comment il arrive à cohabiter avec un homme au caractère difficile comme Laurent Bado ! L’article de Ahmed Barry de l’Evènement venant s’ajouter à celui d’Africa Stars, j’ai compris que c’était Barry Tahirou lui-même qui inspirait les écrits diffamatoires à mon encontre. Et j’en ai eu une preuve supplémentaire : le lundi 1er juin 2015, Mme Gnêgnê me transmettait un questionnaire à remplir et à adresser le 13 juin à Gaoua ! Sur les dix questions, quatre traitaient de mon imprévisibilité et de mon insociabilité ainsi que de la manière intelligente que Barry emprunte pour s’émanciper de moi le père fondateur ! Trop c’est trop ! Mr Barry, à l’évidence veut me discréditer pour mieux accréditer son appropriation, sa patrimonialisation du parti. Dès le lendemain 2 juin, j’ai annoncé à Mme Gnêgnê mon intention de faire un scandale de grande portée : la rupture et moi était consommée.
Le jeudi 4 juin 2015, un certain Christian Boglo et venu m’inviter à une rencontre à trois (lui, Barry et moi) pour dissiper notre « malentendu ». Cette rencontre a eu lieu le lendemain vendredi 5 juin au siège du parti. J’ai été franc, direct : Barry a pleuré, a reconnu ses erreurs et a promis que tout ira désormais mieux. Tout allait aller de mal en pis !
Le samedi 22 août 2015, Mr Carlos chargeait Mme Gnêgnê de m’informer de la tenue d’une réunion sur « la stratégie du parti » pour les prochaines élections, stratégie de 4 pages élaborée par ce Carlos et sur laquelle, les militants conviés devraient se prononcer sur place !. C’est-à-dire que Barry et son Carlos ont choisi de me mépriser en tant que fondateur du Paren ! Mais Barry Tahirou n’est pas à des volte-face ni à une entourloupette près : le samedi 13 février 2016, il me confiait qu’il n’a jamais rien fait qui divise ou affaiblisse le parti face aux accusations, il souhaiterait redevenir simple militant ! Mais le mercredi 9 mars 2016, j’étais en cours quand on me téléphona pour me dire de rejoindre le siège du parti par ce que les militants sont divisés en deux camps qui s’empoignent. J’ai refusé d’intervenir.
Le vendredi 8 Avril 2016, je rencontrais Barry et Carlos au jardin de la Ste famille à Pissy. Barry s’excusa pour la deuxième fois pour ses erreurs commises. A cette occasion, nous avons décidé d’organiser une conférence de presse (qui a lieu le mardi 19 avril 2016 à Antoine Nanga sous ma présidence et l’assistance d’Issouf Sawadogo, secrétaire général du paren pendant mes 2 mandats) et le congrès après les municipales. Mais dès le mardi 3 mai 2016, Barry Tahirou me mettait à la porte de mon propre parti avec cette déclaration inattendue de Carlos au siège du parti ; « Le paren de Laurent Bado est mort, vive le Paren de Barry ! ». Le mardi 10 mai, Mr Barry se contentait de charger un autre de ses lieutenants, Mr Yaya, de m’informer qu’il organise un meeting à 16h au CBC !
Fidèle à sa stratégie le rat qui mord, puis souffle, Barry me joignait le jeudi 12 mai au téléphone pour me dire qu’il partait à l’étranger et qu’a son retour, il allait me rencontrer. Le mercredi 25 mai, il me téléphonait pour me fixer la rencontre le week-end des 28-29 mai. Parole non tenue. Le mardi 31 mai 2016, il me téléphonait à 8h09mn pour prendre rendez-vous le soir à 18h. Venu enfin à ce rendez-vous, Barry a repris machinalement sa chanson préférée : « il m’a toujours respecté, il n’a jamais rien contre moi ! ». J’ai méchamment répondu : « ou tu es un fourbe au degré suprême ou tu es nu naïf indécrottable ». J’ai alors donnez jusqu’au mardi 7 juin pour qu’il vienne me dire ce qu’il entend faire. Le rendez-vous n’a pas été respecté. Le jeudi 9 juin, toujours avec le même ton angélique, il me fixait une rencontre le week-end des 11-12 juin. Rendez-vous non tenu.
Le 13 juin 2016, à 16h10, Barry me téléphonait pour me dire qu’il s’en allait en Ethiopie et qu’il me rencontrera à son retour le dimanche 19 juin. Et enfin, il est venu comme prévu. Je lui ai demandé quelles étaient ses propositions pour l’avenir du parti ; il a répondu qu’il n’en avait pas et qu’il s’en remettait aux miennes. J’ai répliqué qu’il me faudra réfléchir, mais que d’ores et déjà, il devra céder la présidence à quelqu’un d’autre au cours d’un congrès à organiser en septembre prochain, congrès qui exclura Carlos et autres du parti au regard du mal causé. Barry a acquiescé de la tête"


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