Proverbe du Jour : Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux. Proverbe chinois
Burkina Faso : Le SYNACFPP-B plaide pour les chauffeurs du public et du para-public
8 août 2017, 11:39, par
Jerkilo
Les chauffeurs sont justement utilisés comme des" ânes ou des moutons". Alors que leur rôle est essentiel dans les services et institutions, surtout lors des missions. C’est l’exemple typique d’une Fonction publique basée non sur les compétences pratiques mais sur les compétences purement intellectuelles.
Ils sont taillables et corvéables à toute heure de la journée, sinon même de la nuit (quand ils sont en mission ou conducteurs des présidents d’institution, des ministres, des DG, etc.). La gestion du carburant de mission est confiée aux chauffeurs par certains patrons ou chefs de mission pour compenser les contraintes que ceux-ci subissent : par exemple, ils perçoivent la moitié ou les 2/3 des frais de mission des catégories supérieures. Cela les pousse à la corruption ou au détournement. Au lieu d’avantages indus, non statutaires et temporaires, la Fonction publique devrait revoir leur statut en les reclassant comme des ouvriers qualifiés (minimum D1, puisque beaucoup d’entre eux ont le CEP), instituer en collaboration avec le MJE des formations en mécanique pour des tests de reclassement en C. Il serait normal qu’on leur accorde des indemnités de sujétion, d’astreinte et autres avantages liés aux contraintes de leur métier.
Les chauffeurs sont justement utilisés comme des" ânes ou des moutons". Alors que leur rôle est essentiel dans les services et institutions, surtout lors des missions. C’est l’exemple typique d’une Fonction publique basée non sur les compétences pratiques mais sur les compétences purement intellectuelles.
Ils sont taillables et corvéables à toute heure de la journée, sinon même de la nuit (quand ils sont en mission ou conducteurs des présidents d’institution, des ministres, des DG, etc.). La gestion du carburant de mission est confiée aux chauffeurs par certains patrons ou chefs de mission pour compenser les contraintes que ceux-ci subissent : par exemple, ils perçoivent la moitié ou les 2/3 des frais de mission des catégories supérieures. Cela les pousse à la corruption ou au détournement. Au lieu d’avantages indus, non statutaires et temporaires, la Fonction publique devrait revoir leur statut en les reclassant comme des ouvriers qualifiés (minimum D1, puisque beaucoup d’entre eux ont le CEP), instituer en collaboration avec le MJE des formations en mécanique pour des tests de reclassement en C. Il serait normal qu’on leur accorde des indemnités de sujétion, d’astreinte et autres avantages liés aux contraintes de leur métier.