‘’Vous partez en Chine, en Amérique ..., pour demander des prêts. Mais, là-bas, les gens n’ont pas dormi, ils ont travaillé pour avoir leur argent’’, interpelle le président de l’AWDA, Pasteur Sawadogo

Je valide Pasteur tout ce que vous dites est vrai. En plus de la paresse, de l’immobilisme, de la mendicité, de l’attentisme etc... il faut ajouter la mentalité de "cochon" qu’est l’insalubrité des cadres de vie. Si vous prenez une ville comme Ouagadougou, à par le centre ville que de pauvres femmes s’échinent à balayer chaque matin moyennant un salaire dérisoire, tous les autres quartiers sont moins que des porcheries. Circulez dans ces quartiers dites périphériques et vous verrez comment les gens sont sales. Le développement à mon avis, quoique j’ignore tout de ce concept, ne doit pas se dissocier de la propreté du cadre de vie. Chez nous on salit tout, on balaie l’intérieur de sa cours pour jeter les ordures dans la rue ou à défaut, devant sa porte. Les eaux usées sont jetées dans la rue, même le voies bitumées grâce au sueur des contribuables étrangers sont chaque jour visitées par les eaux usagées des ménages. Comment donc vouloir se développer avec de tares pareillement ? Curieusement, cela ne semble choquer personne. Aucune autorité communale ou nationale ne monte au créneau pour dénoncer et déplorer cela. Tout le monde salit et tout le monde s’en fout. Dr Dassablga OUEDRAOGO a raison de que les villes Africaines sont en réalité des bidonvilles.