Burkina Faso : Administrateurs civils, secrétaires et adjoints administratifs suspendent leur mot d’ordre de grève
25 juillet 2017, 21:35, par
Le vigilant du Sahel
Les grévistes ici ont parfaitement raison. L’Etat doit jouer pleinement son rôle. Le nombre ne doit pas être un motif pour tomber dans la médiocrité. Personne n’a obligé l’Etat à créer tant de préfectures ou de hauts-commissariats. On a connu de par le passé, 10 ou 12 découpages du Pays avec à leur tête des Préfets.Le Pays fonctionnait normalement. Entre temps, on a mis en place des Hauts-Commissaires qui jouaient le rôle des Gouverneurs actuels.Lorsqu’on mettait en place les gouvernorats, on n’aurait dû simplement supprimer les Hauts commissariats. Pour des raisons politiques on ne l’a pas fait. Cela permet un maillage du pays pour toutes fins utiles.En conclusion, si l’Etat multiplie à souhait le nombre de ses représentants, qu’il prenne aussi le soin de pourvoir à leur équipement conséquent.Les pays civilisés n’ont pas d’administration à 2 vitesses. Les structures publiques sont créées en adéquation avec les moyens dont dispose l’Etat et les objectifs de développement.
Les grévistes ici ont parfaitement raison. L’Etat doit jouer pleinement son rôle. Le nombre ne doit pas être un motif pour tomber dans la médiocrité. Personne n’a obligé l’Etat à créer tant de préfectures ou de hauts-commissariats. On a connu de par le passé, 10 ou 12 découpages du Pays avec à leur tête des Préfets.Le Pays fonctionnait normalement. Entre temps, on a mis en place des Hauts-Commissaires qui jouaient le rôle des Gouverneurs actuels.Lorsqu’on mettait en place les gouvernorats, on n’aurait dû simplement supprimer les Hauts commissariats. Pour des raisons politiques on ne l’a pas fait. Cela permet un maillage du pays pour toutes fins utiles.En conclusion, si l’Etat multiplie à souhait le nombre de ses représentants, qu’il prenne aussi le soin de pourvoir à leur équipement conséquent.Les pays civilisés n’ont pas d’administration à 2 vitesses. Les structures publiques sont créées en adéquation avec les moyens dont dispose l’Etat et les objectifs de développement.