Manquements au sein de la Justice burkinabè : L’ UNIR/PS exige la publication du rapport du Conseil supérieur de la magistrature
20 juillet 2017, 11:00, par
Kouda
Les politiciens et acteurs de la société civile semblent tous atteints du même mal. Avant d’exiger la publication du rapport du CSM, il faudrait prendre le temps de bien réflechir.
Je ne suis pas contre la publication dudit rapport. Nous avons vu ici des journalistes (suivez mon regard), des "analystes politiques" et plusieurs autres personnes tirer des conclusions hâtives et juger de façon expéditive des personnes "soupçonnées" (je répète soupçonnées) de malversations, de corruption et autres délits/infractions condamnables. Il y a eu beaucoup d’amalgames, très peu ou pas du tout de nuance. Je suis convaincu que si le rapport du CSM venait à être publié en l’état, de nombreuses personnes et pas des moindres condamneraient immédiatement les personnes incriminées dans le rapport.
En réalité, en matière de justice, les mots et expressions utilisés le sont avec grande parsimonie, de sorte que la présomption d’innoncence qui est un principe cardinal de notre système judiciaire reste respectée. Mais peu de personnes consentiront cet effort.
Nos politiciens, analystes et membres de la société civile doivent quitter cet esprit de parler pour exister. Il n’y a pas longtemps, c’était le franc CFA dont il fallait parler pour exister. Aujourd’hui, il s’agit du rapport du CSM. Quoi demain ?
De grace, prenez la peine de bien réfléchir sur chaque sujet, d’en maitriser les tenants et les aboutissants avant de faire vos déclarations qui ne sont que politiciennes. Pensez un jour à l’intérêt commun, à l’intérêt national et placez-le au dessus de vos intérêts personnels, égoïstes et de court terme.
Les politiciens et acteurs de la société civile semblent tous atteints du même mal. Avant d’exiger la publication du rapport du CSM, il faudrait prendre le temps de bien réflechir.
Je ne suis pas contre la publication dudit rapport. Nous avons vu ici des journalistes (suivez mon regard), des "analystes politiques" et plusieurs autres personnes tirer des conclusions hâtives et juger de façon expéditive des personnes "soupçonnées" (je répète soupçonnées) de malversations, de corruption et autres délits/infractions condamnables. Il y a eu beaucoup d’amalgames, très peu ou pas du tout de nuance. Je suis convaincu que si le rapport du CSM venait à être publié en l’état, de nombreuses personnes et pas des moindres condamneraient immédiatement les personnes incriminées dans le rapport.
En réalité, en matière de justice, les mots et expressions utilisés le sont avec grande parsimonie, de sorte que la présomption d’innoncence qui est un principe cardinal de notre système judiciaire reste respectée. Mais peu de personnes consentiront cet effort.
Nos politiciens, analystes et membres de la société civile doivent quitter cet esprit de parler pour exister. Il n’y a pas longtemps, c’était le franc CFA dont il fallait parler pour exister. Aujourd’hui, il s’agit du rapport du CSM. Quoi demain ?
De grace, prenez la peine de bien réfléchir sur chaque sujet, d’en maitriser les tenants et les aboutissants avant de faire vos déclarations qui ne sont que politiciennes. Pensez un jour à l’intérêt commun, à l’intérêt national et placez-le au dessus de vos intérêts personnels, égoïstes et de court terme.