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Hôpital de district de l’ex-secteur 30 : Les voies d’accès ont été inaugurées

19 juillet 2017, 07:21, par Anesthésiste

Une rupture de produits pour les anesthésies se constate de façon récurrente depuis un certain temps dans des centres hospitaliers publics du Burkina. C’est la Centrale d’Achat des Médicaments Essentiels Génériques(CAMEG) qui est chargée de l’approvisionnement de ces produits. La conséquence des ruptures prolongées de ces produits empêche des opérations chirurgicales dans de nombreux blocs opératoires. Ainsi, des gens sont obligés de faire le tour de plusieurs hôpitaux (Yalgado,Bogodogo,Blaise Compaoré etc…) à la recherche du produit manquant afin de pouvoir effectuer les chirurgies souvent urgentes. L’auditeur qui se plaignait à l’émission afferage de Ouaga FM le lundi 17 juillet 2017, du fait que le service des urgences viscérales du CHU Yalgado ne fonctionnait pas à plein régime depuis près d’un mois, doit comprendre que la principale cause est due au manque de la fameuse molécule d’anesthésie. Par ailleurs, ce service de l’hôpital connait des travaux temporaires de rénovation qui ralentissent certaines prestations de soins. On constate que certaines personnes font le tour des radios ,pour s’en prendre aux responsables et médecins de l’hôpital Yalgado ,en occultant les nombreux efforts consentis par ces derniers pour des travaux de rénovation de ce vieil hôpital et pour des soins de qualité ,à des coûts relativement bas, en comparaison à d’autres structures sanitaires(hôpitaux publics, cliniques privées).Ces actions de délation ressemblent plutôt à des règlements de comptes personnels et téléguidés ,loin de toute objectivité. Les gens doivent plutôt déplorer le fait que le gouvernement ait quasiment délaissé Yalgado en permettant même que des équipements qui lui étaient destinés, soient confisqués au profit de l’hôpital de Bogodogo.Les gens se préoccupent plus des questions de revendications syndicales corporatistes pour des intérêts personnels et font fi des problèmes d’intérêt général comme la santé, précisément la rupture intempestive de produits pour les anesthésies. La CAMEG est vivement interpellée à remédier vite à cette situation pour sauver des vies.


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