Proverbe du Jour : Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux. Proverbe chinois
Développement rural : Le PNGT2-3 offre un souffle de 14 milliards aux collectivités
19 juin 2017, 06:37, par
Bala Wenceslas SANOU
Faisons bon usage de cet investissement de la Banque Mondiale.
Il s’agit bien d’un investissement de cette institution de Breton Woods. Même s’il ne s’agissait que de subvention nous devrions en faire bon usage ; dans le présent cas gardons en mémoire qu’il s’agit en grande partie de prêts que notre pays devra rembourser.
Quels sont les indicateurs de nos performances dans la valorisation des réalisations faites ? Dans un contexte d’investissement, la finalité du suivi-évaluation n’est pas d’étaler les réalisations faites, mais la valeur-ajoutée tirées de l’utilisation des réalisations.
Voici les réalisation citées : « l’aménagement de 1987 ha de bas-fonds pour la production végétale, la construction de 485 parcs de vaccination de bétail, 2058 forages équipés de pompes, 1134 salles de classes, 284 infrastructures sanitaires, etc. A cela s’ajoute la réalisation de 25 580 microprojets villageois communaux et régionaux d’un montant de 70 milliards de francs CFA ». Qu’est-ce que les réalisations ont-elles permis de générer en retour (comme retour sur investissement pour le Burkina) ? Quel est notre système de suivi-évaluation en place ? Sur quoi met-il l’accent : des indicateurs de réalisations d’activités (=gestion axée sur la consommation budgétaire) ou des mesures des valeurs financières et non financières issues des activités réalisées (=gestion axée sur sur les effets et impacts/ résultats) ?
Que préparons-nous pour notre progéniture ? Une ardoise de dettes à rembourser fondée sur nos insouciances dans l’utilisation des fonds publics ou des chantiers de développement local durable de notre patrie fondés sur une éthique de probité dans la gouvernance des ressources publiques qui nous sont prêtées (et pas offertes) ?
Faisons bon usage de cet investissement de la Banque Mondiale.
Il s’agit bien d’un investissement de cette institution de Breton Woods. Même s’il ne s’agissait que de subvention nous devrions en faire bon usage ; dans le présent cas gardons en mémoire qu’il s’agit en grande partie de prêts que notre pays devra rembourser.
Quels sont les indicateurs de nos performances dans la valorisation des réalisations faites ? Dans un contexte d’investissement, la finalité du suivi-évaluation n’est pas d’étaler les réalisations faites, mais la valeur-ajoutée tirées de l’utilisation des réalisations.
Voici les réalisation citées : « l’aménagement de 1987 ha de bas-fonds pour la production végétale, la construction de 485 parcs de vaccination de bétail, 2058 forages équipés de pompes, 1134 salles de classes, 284 infrastructures sanitaires, etc. A cela s’ajoute la réalisation de 25 580 microprojets villageois communaux et régionaux d’un montant de 70 milliards de francs CFA ». Qu’est-ce que les réalisations ont-elles permis de générer en retour (comme retour sur investissement pour le Burkina) ? Quel est notre système de suivi-évaluation en place ? Sur quoi met-il l’accent : des indicateurs de réalisations d’activités (=gestion axée sur la consommation budgétaire) ou des mesures des valeurs financières et non financières issues des activités réalisées (=gestion axée sur sur les effets et impacts/ résultats) ?
Que préparons-nous pour notre progéniture ? Une ardoise de dettes à rembourser fondée sur nos insouciances dans l’utilisation des fonds publics ou des chantiers de développement local durable de notre patrie fondés sur une éthique de probité dans la gouvernance des ressources publiques qui nous sont prêtées (et pas offertes) ?