Licenciements à l’Hôtel SOPATEL SILMANDE : Les syndicats donnent une semaine au président du Faso pour rétablir les travailleurs dans leurs droits

Je me demande vraiment quand est ce que les travailleurs Burkinabés vont commencer à s’assumer. Dès qu’on a un poste quelque part toute la réflexion c’est comment dealer dealer et dealer et on se serre les coudes dans le deal jusqu’à faire des arrêts sauvages de travail.
La grève de soutient à un collègue licencié est illégale. Et celui qui ne vient pas travailler doit être également licencié. Un point et c’est tout. Mais vous voulez quoi à la fin ?
Nous les employeurs ont prend des risques pour nous et nos familles, on s’endette, on ne dort pas, on prie à longueur de journée pour que l’affaire marche et pendant ce temps des gens se grattent les fesses, viennent en retard, volent l’entreprise et puis toi le Patron tu ne peux rien dire ? Mais on est dans quel pays là ? Si c’est si facile quittez le salariat et devenez des employeurs. Et puis arrêtez de nous sortir cette histoire de Sénégal et autres dirigeants étrangers. Ce n’est pas parce que tous mes voisins sont xénophobes qu’il faut que je le devienne.
Sachons rester Burkinabé, travailleur, respectueux de la loi et de l’ordre. Et puis toi l’œil du peuple, sache que le code du travail Burkinabé est très avant-gardiste. La nouvelle génération de travailleurs au Burkina comme partout ailleurs n’est plus dans une logique d’emploi à vie. Et la nouvelle génération d’employeurs est sur des projets plus incertains. Ils se retrouvent donc parfaitement sur la flexibilité de l’emploi consacré par ce Code du travail. Alors pardon il faut éviter de nous ramener 50 ans en arrière. Nous les jeunes on veut avancer, on veut libérer nos génies créateurs au lieux de nous enfermer dans des aliénations sans issue
Mais ouvrez les yeux, la garantie de l’emploi ça n’existe plus .....