Proverbe du Jour : Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux. Proverbe chinois
La lettre du Kôrô Yamyélé aux OSC honnêtes et patriotes !
3 juin 2017, 11:29, par
Sidpasata Veritas
Je suis convaincu que ceux qui sont actuellement au pouvoir n’ont pas compris le sens de l’insurrection populaire d’octobre 2014. Ils ne savent pas que c’est le résultat d’un changement de mentalité (conscience politique) de la population et que cela impose aussi un changement de comportement de la classe dirigeante. Il croient qu’on peut continuellement servir des balivernes de types PNDES par ci PNDES par là tout en dénonçant l’incivisme des écoliers pour faire avaler les vieilles couleuvres de l’époque Compaoré au même peuple.
Le peuple burkinabè a une patience qui est toujours trompeuse pour les leaders politiques. Il observe tout et ne dit rien parce qu’il veille à son quotidien qui est si rude. Puis un beau matin, il laisse ses bureaux, ses ateliers, ses champs et ses classes d’écoles et d’université pour descendre dans la rue et renvoyer les politiques à leurs parents, tout comme on le fait pour de mauvais élèves.
Et comme la leçon du peuple semble ne pas pénétrer rapidement et suffisamment les esprits opaques des politiques, la sanction se fait plus dure à chaque fois. Si octobre 2014 a été plus sévère que janvier 1966, il faut s’attendre à encore plus de sévérité au prochain renvoi. Pour le moment, c’est une grogne en douceur, signe d’une exaspération grandissant !!
Je suis convaincu que ceux qui sont actuellement au pouvoir n’ont pas compris le sens de l’insurrection populaire d’octobre 2014. Ils ne savent pas que c’est le résultat d’un changement de mentalité (conscience politique) de la population et que cela impose aussi un changement de comportement de la classe dirigeante. Il croient qu’on peut continuellement servir des balivernes de types PNDES par ci PNDES par là tout en dénonçant l’incivisme des écoliers pour faire avaler les vieilles couleuvres de l’époque Compaoré au même peuple.
Le peuple burkinabè a une patience qui est toujours trompeuse pour les leaders politiques. Il observe tout et ne dit rien parce qu’il veille à son quotidien qui est si rude. Puis un beau matin, il laisse ses bureaux, ses ateliers, ses champs et ses classes d’écoles et d’université pour descendre dans la rue et renvoyer les politiques à leurs parents, tout comme on le fait pour de mauvais élèves.
Et comme la leçon du peuple semble ne pas pénétrer rapidement et suffisamment les esprits opaques des politiques, la sanction se fait plus dure à chaque fois. Si octobre 2014 a été plus sévère que janvier 1966, il faut s’attendre à encore plus de sévérité au prochain renvoi. Pour le moment, c’est une grogne en douceur, signe d’une exaspération grandissant !!