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Incident gendarme-journaliste : Aux apôtres de la violence ‘’gratuite ‘’

15 mai 2017, 01:44, par Rakis 23h30

M Tiga, je prends plaisir à vous lire toujours mais cette fois-ci non. Ne défendez pas l’indéfendable. Les mots du President du Faso et du chef du GSPR sont un language diplomatique d’appaisement que n’importe qui comprend. C’est un peu comme le dossier Blaise Compaoré, géré diplomatiquement par le retrait du mandat d’arrêt international. Alors que tout le monde sais qu’en terme de justice pure, Blaise doit répondre et le mandat est juste. Personne n’aime la violence, encore mois une violence gratuite. Mais sachez que l’utilisation de la force (ce que vous appelez violence) pour réprimer les fautes ou prévenir les danger est un pouvoir donné aux gendarmes, un pouvoir qu’il faut respecter et crainde ou alors accepter qu’il s’exerce. Savez-vous pourquoi on n’affecte pas les journalistes pour assurer la sécurité ? Et pourtant ils ont un pouvoir aussi : celui de la parole et de l’écriture. Mais ce pouvoir est inefficace et inutile pour assurer la sécurité lors d’un rassemblement comme celui de kaya. Ce qu’il faut ce le pouvoir de la force, ce pouvoir qu’a exercé le gendarme.
Vous dites : "il a franchi une barrière ? C’est peut-être une faute". Je proteste. Il franchi une barrière, est-ce une faute ou pas ?? Votre "peut-être" me semble malhonnête, intentionnellement utiliser pour minimiser l’infraction, tandis que vous grossissez excessivement et intentionnellement aussi la réaction du gendarme. Soyons clair : votre collègue a commis une faute et une faute grave au regard de la circonstance et aussi de son statut. Cette faute méritait une réaction prompte et forte ; pas de la force des journalistes (paroles et raisonnements) mais de la force des gendarmes (ce que vous appelez violence). Il fallait cette force pour trois buts : 1) maitriser immédiatement se potentiel terroriste, 2) punir immédiatement l’infraction qui venait d’être commise et 3) donner immédiatement un signal fort à tout ceux qui seraient d’imiter l’attitude délinquante de ce monsieurs. Convenez avec moi que la force utilisée a été tout de même mésurée. Il ne lui a pas tiré dessus ni brisé un membre.
Une dernière remarque : vous dites : "à son retour, finalement sans chaise, le passage lui est refusé par l’agent en faction. Que se sont-ils dit ? On ne le saura pas". M Tiga, pourquoi n’avez vous pas cherché à savoir ce qu’ils se sont dit pour nous rapporter les faits avec précision ? Cela me semble aussi malhonnête. Et si le journalistes, après son infraction avait agressé verbalement le gendarme ? La parole n’est elle pas l’arme des journalistes ? Dans ce cas, pourquoi voulez vous que le gendarme n’utilise pas lui aussi son arme qui est la force physique ?
M. Tiga, allez méditez ça d’abord. Et si vous écrivez encore sur la question je vous répondrai.


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