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Proposition de loi sur le droit de grève : Le Chef de file de l’opposition politique demande son retrait pur et simple

12 mai 2017, 11:39, par Ka

Merci Zéph pour cette innervation : Mais comme je l’ai déjà dit pour cette proposition de loi sur une autre analyse, le président de l’Assemblée Nationale a vu juste en disant que cette proposition de loi n’est ’’recevable’’ qu’en cas de ’’consensus global.’’ Plusieurs lois avec plusieurs régimes au Burkina de museler les syndicats taillées sur mesure en leurs faveur existent pour interdire les grèves, mais des lois que le peuple ignore quand l’injustice prenne le dessus. Le Burkina depuis la nuit des temps, a été cité comme exemple en Afrique pour sa vitalité de son syndicalisme qui est une arme redoutable et l’avant-garde de la lutte des classes, qui n’est rien d’autre qu’une lutte politique : Et qui se résulte, que ça soit du côté du pouvoir, ou du côté du syndicat, personne ne respecte aucune loi taillée pour les exploiteurs. C’est pourquoi au-dessus des lois bidon qui enchaînent les responsables syndicaux, il y a une vraie force orale syndicale appuyée par les opprimés qui fait toujours la différence. Malgré les lois comme celle qu’on propose, une révolte populaire soutenue par le centrale syndicale a mis fin au règne de Maurice Yameogo qui disait que la Haute-Volta est sa natte, et qu’il peut la plier quand il veut : Comme en 1980 avec une grève de 55 jours organiser par les syndicats, à déposer Lamizana qui se croyait intouchable : Suivie du 4 Août 1983, les syndicats, les élèves et étudiants, les opprimés travailleurs du public, les éléments progressiste de l’armée, dans une insurrection populaire, renversèrent le commandant Jean-Baptiste Ouédraogo et son CSP. Le 31 Octobre 2014, l’opposition, les associations de la jeunesse, les syndicats, malgré les lois bidons pour enchaîner les opprimés, ont dit non à un régime sanguinaire, et courageusement s’autoriser à une autre chose, en chassant avant midi, un introverti qui croyait contrôler son peuple mouton. Pour dire à Salif Diallo et sa clique que même avec des lois qui enchaînent les syndicalistes, dès que les conditions sont réunies, les classes opprimées oublient ces lois, et se révoltent contre toutes les injustices. La force du syndicat Burkinabé et son peuple se montre dès que l’injustice d’un régime corrompu déborde la vase, alors les lois taillées sur mesure pour museler les opprimés deviennent de l’eau qui ne peut pas traverser une montagne, que de changer de chemin.


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