Accueil > ... > Forum 1106978

Droit de réponse de la SONAPOST : A la SONAPOST il n’y a pas de position définitivement acquise

4 mai 2017, 11:20, par Sidpawalemdé Sebgo

Hum... Les burkinabè deviennent de plus en plus inquiétants dans leur vision de notre société. Si je comprend bien :

1°) Ce n’est pas normal d’affecter des gens après une bagarre ? Mais c’est même une "gentille" façon de gérer ce comportement inacceptable au service. Séparer les belligérants en les affectant tous les deux ou au moins l’un est un minimum, à moins de vouloir transformer le service en ring. Ailleurs cela aurait pu valoir le renvoi pur et simple. Si la société refuse d’accepter que cette affectation est liée à l’incident, c’est bien parce que ce n’est pas prévu par les textes. Elle a tort parce qu"ayant voulu gérer de façon "humaine" et simple ce problème. C’est donc cette gestion "africaine" qui fait souvent croire aux gens qu’ils ont tous les droits et revendiquer ? Faut-il alors "taper fort" à chaque faute et appliquer les textes au détriment des gens ?

2°) Si on est proche de la retraite, on ne doit plus être l’objet de changement ? Pourtant beaucoup au contraire trouvent normal d’être changés de poste pour pouvoir "préparer la retraite". Certains veulent travailler moins, d’autres avoir plus d’avantages pour bonifier leur pension, d’autres se rapprocher du village ou du domicile, etc. J’ai vu et entendu des plaintes amères de gens qui estimaient anormal de toujours remplir les mêmes fonctions "à quelques années de la retraite". Visiblement, ici d’autres estiment qu’on ne doit plus bouger. Qui a raison ?

3°) C’est compréhensible que la concernée soit choquée, surtout si elle estime qu’elle est l’objet d’un traitement injuste. On ne contrôle pas toujours ses émotions et à un certain âge, cela peut avoir des conséquences fâcheuses sur la santé. Meilleure santé à elle. Mais les autres, y compris le journaliste, sont sensés avoir plus de recul pour apprécier la situation et ne pas partir du principe qu’elle est brimée et qu’il faut le rendre public. Cela suppose de comparer les faits décrits avec ce qui aurait pu se passer de pire, c’est à dire un conseil de discipline pour quelqu’un qui a 36 ans de service à deux ans de la retraite pour une "simple" bagarre, ou pire, une continuation des hostilités. N’aurait-on pas alors accusé le service d’avoir manqué de réaction ? Si maintenant ses employeurs décident d’appliquer strictement les textes, et que cela implique pire qu’une simple affectation, à qui la faute ?

4°) Il faut éviter de spéculer sur les compétences supposés ou réelles de quelqu’un à un poste. Certains ont obtenu des postes par ancienneté sans en avoir les réelles qualités quand d’autres au contraire ont acquis sur le tas des compétences appréciables. Mais surtout, le rendement à un poste n’est pas seulement lié aux compétences mais aussi à l’ambiance de travail. Si il y a bagarre, pourquoi penser que laisser la situation en l’état pendant les deux prochaines années va permettre de faire du bon travail ? Ou faut-il tout sacrifier au ressenti des uns et des autres ?


LeFaso.net
LeFaso.net © 2003-2023 LeFaso.net ne saurait être tenu responsable des contenus "articles" provenant des sites externes partenaires.
Droits de reproduction et de diffusion réservés