« Ça m’étonne qu’une trentaine de partis politiques se réunissent pour pondre un argument aussi bas », Zéphirin Diabré au sujet de la réaction de la majorité présidentielle sur le meeting du 29 avril

A la lecture, des réaction des internautes, on sent une certaine violence dans les écrits, d’une part, une certaine diversité d’opinions et surtout une sorte de division de l’opinion publique.
ce sont des signaux inquiétants pour notre devoir de créer une nation multiethnique et culturelle. Depuis pratiquement la période de l’insurrection, un élan d’intolérance et de "haine" s’est emparé de la majorité des burkinabé. Cela se remarque dans la circulation, à l’école, dans les mas médias et dans nos rapports quotidiens les uns aux autres.
juste après le 31 octobre, j’avais fait un écrit où je disais qu’il va très difficile de ramener le pouvoir de la rue.
Aujourd’hui encore, nous en avons la preuve avec l’organisation du meeting du CFOP. Des voix s’élèvent, de façon violente contre. certains critiquent violemment parce que la CODER y sera et que le Président du CFOP aussi président de l’UPC pactise avec le CDP.
J’invite les uns et les autres à désarmer leur langage. La violence n’arrange rien. Ce sont des ingrédients d’une situation pire que le Burkina pourrait vivre. Je ne nous le souhaite pas du tout, mais si nous ne prenons garde, ça n’arrive pas qu’aux autres.
Je m’insurge contre l’attitude du MPP qui semble toujours en position de défense au lieu d’être le rassembleur. La plus part des incidents que nous avons connu dans ce pays depuis leur accession au pouvoir sont l’oeuvre de militants du MPP : élections municipales perturbées à Bouroum Bouroum, à Bégédo, à Zogoré, etc. Et pour le meeting du CFOP, on distribue de l’argent, on monte des groupes pour démobiliser. Doit-on dire que qui règne par l’épée périt par l’épée ? Des gens surexcités ont brûlé des édifices publics et privés, saccagés des biens privés, parfois par règlement de compte. Doit-on continuer dans ce sens. A cette allure, pas de PNDES et donc pas de développement. L’ARGENT n’AIME PAS le BRUIT., dit-on
Je demande au MPP et à ses militants surexcités de se rappeler que nous ne sommes plus aux temps d’exception qu’ils ont animé avant d’apprendre à porter la veste de la démocratie. CAR LA VIOLENCE ENGENDRE LA VIOLENCE.