Bobo-Dioulasso : Les OSC et commerçants ont marché pour réclamer la relance économique de ladite ville
23 avril 2017, 16:10, par
basa
Je suis d’accord avec vous pour les routes, Bobo en manque sérieusement. Prenez un autre quartier comme Sarfalao où j’y vais régulièrement, le manque de routes y est criard. A chaque semaine, il faut penser à resserrer les boulons des moto, tellement les voies sont en mauvais état, en plus d’être fortement accidentées. Je ne parle même pas du centre ville, où les voies sont à refaire. Mais vos insinuations de présidents Samos qui ont construit des routes à Bobo laissent entrevoir ce que certains de nos frères de l’Ouest pensent : les mossis ne font rien pour Bobo. C’est quand même regrettable ; la moitié des habitants de bobol sont des mossis qui y vivent et qui n’entendent pas aller ailleurs. Ils sont aussi préoccupés du sort de Bobo que les natifs de Bobo, tout comme un bobo qui vit à Ouahigouya et qui est obligé d’y rester est aussi préoccupé du sort de la localité que les natifs de Ouahigouya : on aime les localités où on vit. Posons les problèmes de développement et arrêtons de les ethniciser. Certes, Bobo est spécial, il est comme Ouaga, une ville à statut particulier mais elle n’est pas le seul poumon économique du pays. Toutefois le développement de Bobo à hauteur de Ouaga est souhaitable, ne serait ce que pour avoir deux pôles de développement dans ce pays.
Je suis d’accord avec vous pour les routes, Bobo en manque sérieusement. Prenez un autre quartier comme Sarfalao où j’y vais régulièrement, le manque de routes y est criard. A chaque semaine, il faut penser à resserrer les boulons des moto, tellement les voies sont en mauvais état, en plus d’être fortement accidentées. Je ne parle même pas du centre ville, où les voies sont à refaire. Mais vos insinuations de présidents Samos qui ont construit des routes à Bobo laissent entrevoir ce que certains de nos frères de l’Ouest pensent : les mossis ne font rien pour Bobo. C’est quand même regrettable ; la moitié des habitants de bobol sont des mossis qui y vivent et qui n’entendent pas aller ailleurs. Ils sont aussi préoccupés du sort de Bobo que les natifs de Bobo, tout comme un bobo qui vit à Ouahigouya et qui est obligé d’y rester est aussi préoccupé du sort de la localité que les natifs de Ouahigouya : on aime les localités où on vit. Posons les problèmes de développement et arrêtons de les ethniciser. Certes, Bobo est spécial, il est comme Ouaga, une ville à statut particulier mais elle n’est pas le seul poumon économique du pays. Toutefois le développement de Bobo à hauteur de Ouaga est souhaitable, ne serait ce que pour avoir deux pôles de développement dans ce pays.