Mission de la CODER chez Blaise Compaoré : La mise au point du chef de file de l’opposition
18 avril 2017, 19:50, par
Mechtilde Guirma
Mon cher Danton,
Faites bien des recherches et vous verrez que ces 60 ethnies vivent les mêmes valeurs à quelques nuances près si vous ne le savez pas. Et puis je viens de vous démontrer que Sankara les a bien utilisées. Il me semble qu’il était aussi révolutionnaire que vous non ?
Bien, tant que nous nous contenterons d’utiliser le mimétisme européen et continuerons à vivre comme des Nassarsablessé (expression même de Sankara), nous ne sortirons jamais de l’auberge. Et allez au village et parlez aux villageois de république, il vous regarderont avec des yeux ronds. Les plus bavards vous diront : Vos histoires et vos politiques de Ouagadougou, ne nous regardent pas. Nous voulons la paix et de quoi nous nourrir, nous vêtir, et éduquer nos enfants. Remarquez bien que le corps électoral est constitué en majorité de villageois. Mon cher Danton, vous-même qui vitupérez souvent l’Occident et prônez nos valeurs, il faut donc savoir parler aux gens, aux villageois en langage intelligible. La CODER le tente et ce n’est peut-être pas encore parfait, parce que tout simplement c’est une question d’inculturation. Mais c’est déjà une esquisse que, moi, non seulement j’encourage mais que je salue. Il ne suffit donc pas d’utiliser des mots ronflants (propre précisément à une ethnie) comme Burkindlim pour croire qu’on dispose d’une science infuse pour faire vivre des valeurs républicaines !
Qu’est-ce que je demande devant ces déclarations tonitruantes de la CEFOP après qu’elle ait reçu la CODER ? Simplement un peu plus de tact. Comme par exemple : « Pour le l’instant, en tout cas, nous observons ». C’est court, c’est net, cela ne l’engage pas à fond outre mesure. Mais c’est une marque de prudence, tout en se montrant de bonne foi pour la paix.
Mais avec la déclaration qu’elle a faite, de deux choses l’une :
Ou bien elle n’est pas très informée, comme vous, du legs culturel qui a construit le Burkina et que nous ont légué nos parents, ou alors, elle n’est pas intéressée par la paix et démontre que ses déclarations antérieures, en recevant la CODER, étaient simplement creuses, et sans fond de sincérité. D’une manière ou d’une autre, ce n’est pas mieux et il y a lieu de craindre le pire pour notre pays. En toute chose, il nous faut faire violence sur nous mêmes pour arriver à un résultat sérieux. Et zongo Lamoussa Claudine (internaute 16), tout justement l’explicite encore mieux que moi. Et Dieu merci, c’est bel et bien une femme qui a parlé en connaissance de cause.
Moi j’ai foi avec l’aide de Dieu miséricordieux en la réconciliation.
Mon cher Danton,
Faites bien des recherches et vous verrez que ces 60 ethnies vivent les mêmes valeurs à quelques nuances près si vous ne le savez pas. Et puis je viens de vous démontrer que Sankara les a bien utilisées. Il me semble qu’il était aussi révolutionnaire que vous non ?
Bien, tant que nous nous contenterons d’utiliser le mimétisme européen et continuerons à vivre comme des Nassarsablessé (expression même de Sankara), nous ne sortirons jamais de l’auberge. Et allez au village et parlez aux villageois de république, il vous regarderont avec des yeux ronds. Les plus bavards vous diront : Vos histoires et vos politiques de Ouagadougou, ne nous regardent pas. Nous voulons la paix et de quoi nous nourrir, nous vêtir, et éduquer nos enfants. Remarquez bien que le corps électoral est constitué en majorité de villageois. Mon cher Danton, vous-même qui vitupérez souvent l’Occident et prônez nos valeurs, il faut donc savoir parler aux gens, aux villageois en langage intelligible. La CODER le tente et ce n’est peut-être pas encore parfait, parce que tout simplement c’est une question d’inculturation. Mais c’est déjà une esquisse que, moi, non seulement j’encourage mais que je salue. Il ne suffit donc pas d’utiliser des mots ronflants (propre précisément à une ethnie) comme Burkindlim pour croire qu’on dispose d’une science infuse pour faire vivre des valeurs républicaines !
Qu’est-ce que je demande devant ces déclarations tonitruantes de la CEFOP après qu’elle ait reçu la CODER ? Simplement un peu plus de tact. Comme par exemple : « Pour le l’instant, en tout cas, nous observons ». C’est court, c’est net, cela ne l’engage pas à fond outre mesure. Mais c’est une marque de prudence, tout en se montrant de bonne foi pour la paix.
Mais avec la déclaration qu’elle a faite, de deux choses l’une :
Ou bien elle n’est pas très informée, comme vous, du legs culturel qui a construit le Burkina et que nous ont légué nos parents, ou alors, elle n’est pas intéressée par la paix et démontre que ses déclarations antérieures, en recevant la CODER, étaient simplement creuses, et sans fond de sincérité. D’une manière ou d’une autre, ce n’est pas mieux et il y a lieu de craindre le pire pour notre pays. En toute chose, il nous faut faire violence sur nous mêmes pour arriver à un résultat sérieux. Et zongo Lamoussa Claudine (internaute 16), tout justement l’explicite encore mieux que moi. Et Dieu merci, c’est bel et bien une femme qui a parlé en connaissance de cause.
Moi j’ai foi avec l’aide de Dieu miséricordieux en la réconciliation.