Proverbe du Jour : Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux. Proverbe chinois
Reprise des élections municipales : 30 militants quittent l’UPC pour le MPP à Zabré
28 mars 2017, 21:27, par
Burkina
Je regrette cette fois de paraître extrémiste mais je constate que depuis nos fameux trente ans de démocratie, aucun militant, d’aucun parti, ne l’a été ou ne l’est par conviction ! Tous sont de simples courtisans, des assoiffés du pouvoir pour s’enrichir.
Les gens sont dans les partis soit par calcul d’intérêt (postes juteux,protection d’un acquis...), soit par lutte pour la vie et la survie, soit par contrainte. De grâce, ne regardez pas vers les pauvres paysans mais plutôt les prétendus intellectuels. Pour demeurer à son poste, pour y revenir, ou pour espérer enfin décrocher un poste juteux, tous ceux qui ont été aux affaires, ceux qui y sont et ceux qui sont à l’affût sont à leur 3ème, 4ème, 5ème...parti politique ! Quand un ministre arrive, tous les cadres migrent vers le parti de ce dernier, puis ainsi de suite. Pauvre Burkina.
Mais à y regarder de près, on finit par leur donner raison. En effet, depuis ces 30 dernières années, quelles que soient vos compétences, votre expérience professionnelle, vos qualités morales, votre intégrité, vous n’accederez à un poste de responsabilité,vous n’aurez jamais droit à une marque de considération, vous n’aurez droit à aucun traitement équitable,une égalité de chance, que si vous prenez la carte du parti au pouvoir ou celle de votre ministre de tutelle. A l’opposé, quelle que soit votre médiocrité, les casseroles que vous trainez, votre incompétence, votre inexpérience, dès lors que vous prenez la "bonne carte du moment ", à vous les nominations, les décorations, les parcelles, les missions juteuses, les bourses d’études, les marchés, l’impunité, les avantages indus, les faveurs pour vous et les vôtres. Comment voulez -vous que des gens qui n’ont pas une force de caractère puissent résister.
Or, malheureusement, rien dans ce domaine n’a changé !
Laissons donc tranquille nos pauvres paysans. Le mauvais exemple est venu de la ville et des gens qui sont sensés donner l’exemple de loyauté, de conviction, de fidélité à un idéal,
l’ idéologie d’un parti.
Je regrette cette fois de paraître extrémiste mais je constate que depuis nos fameux trente ans de démocratie, aucun militant, d’aucun parti, ne l’a été ou ne l’est par conviction ! Tous sont de simples courtisans, des assoiffés du pouvoir pour s’enrichir.
Les gens sont dans les partis soit par calcul d’intérêt (postes juteux,protection d’un acquis...), soit par lutte pour la vie et la survie, soit par contrainte. De grâce, ne regardez pas vers les pauvres paysans mais plutôt les prétendus intellectuels. Pour demeurer à son poste, pour y revenir, ou pour espérer enfin décrocher un poste juteux, tous ceux qui ont été aux affaires, ceux qui y sont et ceux qui sont à l’affût sont à leur 3ème, 4ème, 5ème...parti politique ! Quand un ministre arrive, tous les cadres migrent vers le parti de ce dernier, puis ainsi de suite. Pauvre Burkina.
Mais à y regarder de près, on finit par leur donner raison. En effet, depuis ces 30 dernières années, quelles que soient vos compétences, votre expérience professionnelle, vos qualités morales, votre intégrité, vous n’accederez à un poste de responsabilité,vous n’aurez jamais droit à une marque de considération, vous n’aurez droit à aucun traitement équitable,une égalité de chance, que si vous prenez la carte du parti au pouvoir ou celle de votre ministre de tutelle. A l’opposé, quelle que soit votre médiocrité, les casseroles que vous trainez, votre incompétence, votre inexpérience, dès lors que vous prenez la "bonne carte du moment ", à vous les nominations, les décorations, les parcelles, les missions juteuses, les bourses d’études, les marchés, l’impunité, les avantages indus, les faveurs pour vous et les vôtres. Comment voulez -vous que des gens qui n’ont pas une force de caractère puissent résister.
Or, malheureusement, rien dans ce domaine n’a changé !
Laissons donc tranquille nos pauvres paysans. Le mauvais exemple est venu de la ville et des gens qui sont sensés donner l’exemple de loyauté, de conviction, de fidélité à un idéal,
l’ idéologie d’un parti.