Recherché par sa famille, Kalmogo Tonnoma Pierre serait parti avec la caisse de 75 millions de francs

Il faut que l’état ouvre l’œil et le bon. Sinon dans ce cafouillage de grève pour s’octroyer des avantages hors du commun, difficilement compréhensible dans un pays qui se cherche pour arrondir les mois, tout peut arriver. Ces gens ont tellement palpé les millions qu’ils oublient d’où ils sont venus, où ils sont et où ils vont aller demain. Pendant que des enseignants se font tuer dans des localités reculées pour assurer la base de l’avenir de nos enfants (eux tous) avec des salaires qui frisent le ridicule, pendant que les agents de sécurité font des missions au delà de 400 km avec des perdiems de 2000 F CFA, pendant que les agents de la santé ne dorment pas pour s’occuper de notre santé, eux, qui veulent vivre sur des gratte-ciels à côté des taudis de leurs concitoyens, deviennent de plus en plus assoiffés des millions et foutent la gueule de l’état à terre. Ouvrir l’oeil car, le cas Kalmogo peut ne pas être un cas isolé. Dans ce cafouillage où les gens veulent coûte que coûte satisfaire des intérêts égoïstes, les caisses de l’état ne sont plus en sécurité (les gardiens étant subitement devenus les voleurs). Pourvu que eux ils aient des millions, dorment sur des 4 étoiles, voyagent au bout du monde, envoient leurs enfants étudier là où ils veulent, l’avenir de ce pays, on s’en fout. Faites attention, l’histoire retiendra qu’une génération de financiers a organisé un asséchement financier du Burkina Faso, cette histoire est tête et nous devons y réfléchir bien. L’argent n’est pas la seule façon pour être heureux ici et au ciel.