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« Nous avons signé un protocole d’accord, pas une trêve », prévient le secrétaire général du SYNTSHA, Pissyamba Ouédraogo

16 mars 2017, 09:54, par Balguintogsba

Bravo au Synthsa qui a su tenir tête pour aboutir à la signature du protocole d’accord.

Un constat : se sont les syndicats les plus forts qui gagnent de meilleures conditions pour ses agents. C’est devenu la lutte à la fonction publique. Les questions de niveau de formation ont été reléguées au "dernier" plan. Maintenant c’est le niveau de nuisance du syndicat qui compte. Cette situation va conduire le Burkina à la dérive si le gouvernement n’adopte pas de mesures énergiques et patriotiques.

Pour le gouvernement il va falloir réfléchir sur la manière de régler, d’arrêter tous ces mouvements de gréve qui grévent le bon fonctionnement des institutions du pays et qui entretiennent le mécontentement général au sein de la population.

"Vous organisez des petits groupes qui ont plus de privilèges que la grande majorité. Et ses gens s’empiffrent et ont un train de vie hors norme au vu et au su de tous."
Cela n’est pas acceptable.

A notre humble avis il n’y a qu’une seule façon de mettre fin à ces mouvements d’humeur dans la fonction publique : "un décret présidentiel qui supprimerait tous les status particuliers et les formes de remémoration obscure pratiquée ça et là". une remise à zéro.

Tout le monde redevient fonctionnaire et ton salaire est fonction de ton niveau de formation.

Et même il va falloir aller plus loin en l’inscrivant dans la constitution en cours d’élaboration.
Commencer de cette manière : "TOUS LES BURKINABÉS SONT ÉGAUX ET PAS DE PRATIQUES DE FAVORITISME. CHAQUE BURKINABÉ DOIT MÉRITER SA REMÉMORATION EN FONCTION DE SON NIVEAU DE FORMATION" et ajouter "TOUTES PRATIQUE TENDANT A AUGMENTER LE SALAIRE DOIT L’ÊTRE POUR TOUS LES AGENTS AU RISQUE DE DISCRIMINATION"... et les juristes en la matière pourront bien reprendre mon idée.

Si cela est inscrit dans la constitution il s’agirait là d’une forme de lutte contre la corruption et les détournement par l’application de la loi sur le délit d’initier. Cette loi permettrait également d’encourager les jeunes à la poursuite de leurs études parce qu’il n’est pas rare d’entendre dire qu’au Burkina les les diplômes ne servent à rien et c’est même une perte de temps. Et même les pratiques de la fonction publique sont aussi l’illustration de cette logique (les plus diplômés sont les plus pauvres dans la fonction publique).

Il faut constitutionnaliser le mérite au Burkina si vous avez pour ambition d’aboutir à un développement harmonieux du pays, Un Burkina ou il l’excellence conduirait à la noblesse.
Un syndicat aussi puissant soit-il ne pourra pas se déroger à une prescription de la constitution au risque de se faire interdire.

Non à un Burkina dont les corrompus et les faussaires de tout genre sont acclamés publiquement tout simplement parce qu’ils sont devenus riches. Tout simplement parce que son propre gouvernement encourage ces pratiques par les injustices qui font légion dans le fonctionnement de la fonction publique. Désordre total, le plus nuisant est mieux considéré sans considération de niveau de formation.
Le gouvernement doit encourager et cultiver le mérite et inscrire le mérite dans la constitution du Burkina.

Dieu bénisse le Burkina !


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