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Usine Cimasso de Bobo-Dioulasso : « Négligeables », les risques de pollution de la nappe phréatique, selon la contre-expertise

19 mars 2017, 02:03, par Bonou Blaise (corrigé)

Décidément le Burkina n’ est pas prêt de guérir de son anarchite , nouvelle maladie consécutive à l’environnement incivique actuel !!! Et ce sont , sur le net ,des spécialistes auto proclamés de l’ environnement , n’ ayant de références avérées nulle part, des Burkinabès aux desseins inavoués pour la ville de bobo qui voudraient imposer le rythme de développement socio économique de la ville ?

Arrêtez pour vous là !! N’importe quel quidam se lève et s’ érige en censeur !! Incroyable .

Maintenant, la jeunesse désœuvrée de la ville de sya , les différents secteurs économiques de la ville ( le transport, le petit commerce, le logement etc) ,sinistrés par des choix ethnico politico régionalistes , principalement du régime déchu ,qui avaient consisté à DEMANTELER le tissu économique de la ville , à déménager plus d’une usine de Bobo vers la capitale notamment , Félicitent le gouvernement pour l’initiative de la contre expertise sur les impacts environnementaux du projet cimasso,. pour sa volonté de redonner ,à la capitale économique, son statut d’ avant !!

ET ceux qui ont la critique facile devraient plutôt comprendre que face aux oppositions dont ils sont porteurs , comment l’ Etat pouvait t il départager les uns et les autres, prendre ses responsabilité , si ce n’ est par le concours d’ une partie tierce indépendante, aux compétences internationalement avérées ?

Bien entendu , il n’ y a pas pire aveugle que celui qui ne veut voir , n’ est ce pas ? Autrement dit , pour peu qu’ on soit animé de bonne foi , la contre expertise a apporte des réponses techniques claires et détaillées sur les impacts environnementaux supposés par les anti cimasso , notamment sur la nappe phréatique .Et au lieu de déblatérer inutilement , il serait plus rationnel de rechercher le contenu de ce rapport de contre expertise.

C’ est dire qu’ à bobo , on est pas dupe .Les populations dans leurs grandes majorités, les autorités coutumières , en premier lieu, ont compris que certains burkinabè , habitants de sya ou non , sont instrumentalisés ,inconsciemment ou consciemment, politiquement ou culturellement , contre la Relance économique de Bobo ou pour le maintien de son statut quo de ville sinistrée économiquement .Cela ne peut durer ou être accepté indéfiniment !!

Sinon , que savez vous de la problématique de développement de Bobo ? que savez vous des questions d’ environnement , en général , des caractéristiques du site du projet cimasso , en particulier ? Certainement pas grande chose !!

Mais ceux qui sont animés d’ aucun agenda occulte ,c’est à dire QUI SONT DE BONNE FOI , peuvent avec le rapport de contre expertise internationale , savoir plus . Si , maintenant , il y a des compatriotes , habitants de bobo ou d’ autres localités du pays , qui ne croient plus en rien ou qui ne croient qu’ en eux et eux seuls , c’est-à-dire à leurs opinions , personne ne peut les aider .

Lorsque , de la brève histoire de notre pays ( des indépendances à nos jours) , il ressort que Bobo était la capitale économique , cela a-t-il un sens pour vous ? Si votre réponse est non , sachez qu’ils sont nombreux ,et encore vivants , les Burkinabè qui ont vécu ces moments magnifiques de l’ histoire de sya . Le tissu industriel de la Haute Volta , ensuite du Burkina , pour ne citer que ce secteur , était ,en grande partie , localisée à Bobo .D’ où son appellation de capitale économique La population de sya en avait -t-elle été ,pour autant, négativement affectée ? Non , bien au contraire !!!

Et le plus curieux dans cette opposition au projet cimasso qui ne se justifie plus au regard des conclusions de l’ expert international Suisse, , c’est que la zone industrielle où s’implante cimasso abrite ,depuis plus de 30 ans, les cuves d’ hydrocarbures de la SONABHY, la Saphyto, une industrie chimique produisant des intrants agricoles, precisement des pesticides , les usines bob 1 , 2 et 3 de la SOFITEX, des huileries diverses etc . et apparemment cela ne dérange personne !!

Dans l’ absolu , cela est intéressant car significatif du fait que l’ industrialisation est bel et bien possible dans la dite zone .On conviendra ,des lors, que la« fixation » sur l’usine de broyage cimasso véhicule des non dits , qui n’ intéressent pas les futurs bénéficiaires de l’ embellie industrielle de la ville , à savoir les jeunes et personnes âgées en quête d’ emploi, les animateurs de l’ économie dérivée attenante : restaurateurs , vendeurs potentiels de ciment, transporteurs, sociétés immobilières etc.

Nous continuons à nous poser la question de savoir « pourquoi opposer nécessairement la réindustrialisassions de la ville dont Cimasso n’est que le nouveau porte flambeau au respect des normes environnementales ? »

A quoi servent les services de contrôle , le laboratoire national ou les services techniques de l’ ONEA ? On ne refuse pas une route bitumée au motif qu’il va y avoir des accidents !! on mobilise et on prend les mesures pour qu’ils n’ arrivent pas !!

Ces services devraient ,tout simplement , travailler à relever leurs capacités de surveillance , de contrôle et accompagner au quotidien Cimasso dans son œuvre socio politique plus qu’ importante , et pour la ville et pour tout le pays !!!

Nous terminons en disant que Bobo Dioulasso reste une entité administrative sous la double autorité coutumière et administrative de l’ Etat Burkinabè , dont la capitale , faut il le rappeler à certains compatriotes qui feignent de l’ ignorer , est Ouagadougou. La décision de relancer l’ économie de Bobo a été prise la bas, au sommet de l’ Etat , à la faveur du changement du régime . .Quoi de plus normal donc que l’ atelier de restitution y soit également organisé. De toutes façons les organisations de la société civile de la ville ,largement représentées , par ailleurs, l administration régionale, les autorités coutumières, etc qui ont toujours été en première ligne pour la <> et la protection de l’ environnement y étaient invités .

Sya n’ est pas un « no man’s land » où le « premier venu » peut ériger son « gouvernement individuel », en institution imposable , et mettre en application ses desiderata , par ailleurs souvent irrationnels, fondés sur des rumeurs .

En tout état de cause , La contre expertise ayant levé les craintes relatives à la pollution de la nappe phréatique ( cf rapport), place au travail !!

Soutien indéfectible aux projets de relance économique de sya !!

Bons vents à Cimasso .


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