Proverbe du Jour : Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux. Proverbe chinois
Boubacar Diallo, réalisateur : « Je refuse que le cinéma africain soit enfermé dans une calebasse ».
2 mars 2017, 05:33, par
RAMDE R
Bravo Boubacar Diallo. J’ai toujours aimé ton esprit et tes réalisations. J’approuve totalement tes positions. J’aime ton franc parler. Je suis un profane mais je me rappelle que j’avais eu un débat avec Pierre Yaméogo, dans les années 1990, sur les avantages du numérique pour les cinéastes africains. Je n’avais pas réussi à le convaincre.
Les africains doivent faire des films pour les africains et non pour des festivals. Cela fait pitié de voir des réalisateurs aller mendier des fonds à gauche et à droite pour réaliser un film tout les 20 ans. Ils doivent libérer leur génie créateur pour récolter ces fonds :
prêt bancaire,
financement participatif,
vente de billets de loterie
souscription avec retour sur investissement
etc...
Bref, je ne connais pas tous les termes financiers. Mais, je suis persuadé qu’en creusant bien, on peut trouver les moyens de réaliser nos films sans faire appel à des fonds étrangers.
Il faudra aussi lutter pour la création d’une cité du cinéma au Burkina. Cette cité pourrait être installée à Bobo ou à Banfora. Je suis sûr que le cinéma peut créer 50.000 emplois au Burkina. Il faut que le monde du cinéma fasse des propositions aux autorités qui se chargera de les mettre en œuvre.
Bravo Boubacar Diallo. J’ai toujours aimé ton esprit et tes réalisations. J’approuve totalement tes positions. J’aime ton franc parler. Je suis un profane mais je me rappelle que j’avais eu un débat avec Pierre Yaméogo, dans les années 1990, sur les avantages du numérique pour les cinéastes africains. Je n’avais pas réussi à le convaincre.
Les africains doivent faire des films pour les africains et non pour des festivals. Cela fait pitié de voir des réalisateurs aller mendier des fonds à gauche et à droite pour réaliser un film tout les 20 ans. Ils doivent libérer leur génie créateur pour récolter ces fonds :
prêt bancaire,
financement participatif,
vente de billets de loterie
souscription avec retour sur investissement
etc...
Bref, je ne connais pas tous les termes financiers. Mais, je suis persuadé qu’en creusant bien, on peut trouver les moyens de réaliser nos films sans faire appel à des fonds étrangers.
Il faudra aussi lutter pour la création d’une cité du cinéma au Burkina. Cette cité pourrait être installée à Bobo ou à Banfora. Je suis sûr que le cinéma peut créer 50.000 emplois au Burkina. Il faut que le monde du cinéma fasse des propositions aux autorités qui se chargera de les mettre en œuvre.