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Burkina-Francophonie : Michaëlle Jean est arrivée à Ouagadougou

2 mars 2017, 13:48, par Dibi

Élève puis jeune étudiant naïf, j’ai cru à la Francophonie comme au Franc CFA.
Et maintenant adulte et en âge de maturité de conscience politique, je ne crois plus en la Francophonie, ni au Franc CFA, même si ici, je m’exprime en Français... ou en arabe et en cingalais.
Je sais maintenant que ce sont des structures de maintient et de perpétuation de l’assujettissement culturel et économique de nos peuples.
Le Qatar pour ne citer que cet exemple est membre de la Francophonie ! Un pays où il est interdit d’enseigner dans les lycées les philosophes du siècle des Lumières ; mais un pays obscurantiste qui finance avec ses pétro-dollars, les programmes d’assujettissement culturel des structures bureaucratiques de la Francophonie ; enfin rien moins qu’un cheval de Troie missionné à propager l’obscurantisme salafiste dans nos cités.
Et d’une façon générale et sérieusement, c’est quoi la mission de la Francophonie ?
- Recaser dans ses organes, d’anciens satrapes et affidés néocoloniaux africains à la retraite, en hauts fonctionnaires français ; ce qui en dit long sur le rôle néocolonial criminel de telles élites au service de la grandeur et du rayonnement impérialiste de la France dans le monde.
- défaire les politiques de réappropriation culturelles des nations d’Afrique
- bâillonner dans les institutions la reconnaissance et l’expression des langues africaines
- encourager nos élites criminelles en réseaux à l’ethnocide culturel satisfait ; et pourtant, nous savons que quiconque perd son passé, sa langue, perd son identité et ses propres paradigmes à penser en autonomie le monde ainsi que son avenir. D’où l’ethnocide dont la Francophonie nous menace en tant que prolongement du fait colonial.
On peut espérer, si seulement au Burkina-Faso, le pouvoir en place pouvait penser cette question selon l’axe que nous décrivons ?
Mais ce serait rêver quant on sait de quoi est le nom de cette bancocratie pourrie aux affaires à Ouagadougou !
L’ex-conseiller du Bachagal de Guinée, en la matière, n’est certainement pas l’homme de la situation en la matière auprès de R. C. Kaboré et de ses ministres de la culture ou de la coopération ; laquelle coopération, ici, entrave l’affranchissement culturel de nos peuples.
Na an lara, an sara !
La Patrie ou la mort, nous vaincrons !


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