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Tombe de Dabo Boukary, déclaration de Me Halidou Ouédraogo : Le président de l’ANEB en 1990, Dr Séni Koanda, réagit

23 février 2017, 22:44, par Ka

Merci Séni Koandi pour ta deuxième sortie modeste et courageuse. La jeunesse de 1990 et celle de 2014 reste de même pied d’égalité, pour des combats d’un idéal légitimé du 21e siècle. Au Burkina deux régimes ont été exclusivement au service des intérêts de la minorité dite bourgeoise : Pas seulement les deux responsables de ces deux régimes du nom de président, mais les équipes composées des diviseurs pour régner sans partage qui étaient autour de ces deux représentants du peuple, et qui les manipulaient à leurs guise. Je m’explique, ‘’’quand ces deux présidents s’exprimaient en disant, ‘’’’nous, Chef d’Etat, décrétons ou proclamons….. il fallait entendre par là, ‘’nous, les chefs d’Etat de la classe bourgeoise ou la minorité au pouvoir, comme dans un meeting d’un président de l’AN de notre pays accompagné par son petit poulain médecin comme témoins, dans un village de sa région, semble faire comprendre aux pauvres victimes qu’ils sont les faiseurs du chaud et du froid, le ciel et la terre. En 1990 le contexte bourgeois du régime Compaoré avec une équipe de diviseurs sous l’ombre du président Blaise Compaoré pour régner sans partage, était une machine de répression et d’oppression, qui se trouvait entre les mains de la classe dominante. La preuve est que des pauvres étudiants ont été molestés, emprisonnés, séquestrés, et un tué pour son idéal : Et ceux-ci par une classe dominante avec une équipe derrière un représentant dont elle manipule à sa guise. Le régime de Blaise Compaoré était avec sa première équipe de gouvernance, en tant que pouvoir, une force a travers toutes nos institutions, la justice, l’armée, la police, la gendarmerie, ou les prisons. C’est pourquoi au Campus, un membre influant de ce régime est arrivé avec un Talkie-Walkie sans ordre, et faire ce qu’il veut sans se soucié du lendemain, dont il veut se justifier avec tous les moyens du bord comme un criminel Nazi afin de sauver sa peau aujourd’hui. Le pouvoir de Blaise Compaoré et ses deux bras droits de l’époque, Diendéré Gilbert et salif Diallo en 1990, était contre le peuple, c’est-à-dire l’ensemble des opprimés et des exploités. Si je parle de deux régimes, c’est l’exemple de celui de Saye Zerbo avec son CMRPN, qu’il avait du mal a prononcé : Saye Zerbo en tant que chef d’état se permettait de laisser son équipe qui le manipule comme un enfant, de décréter des lois pour défendre les intérêts de la classe au pouvoir : Les gendarmes réprimaient les malheureux et respectaient les plus aisés dont d’autres ont été condamnés par la suite par le TPR. Conclusion mon petit Séni Koanda, vous aviez fait tout dont vous pouviez avec courage, pour faire trembler aujourd’hui les intouchables d’hier que je confirme. Et cela est un pas pour l’alternance politique dans la réconciliation voulu par toute la jeunesse Burkinabé et son peuple averti, et qui ont dit ‘’’Que Rien ne Sera plus comme avant.


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