Proverbe du Jour : Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux. Proverbe chinois
Sit-in du syndicat du ministère du commerce : « Inamical », selon le ministre Stéphane Sanou
14 février 2017, 17:30, par
Cheikh
J’ignore si ce sont les vrais motifs de leur grève que les agents évoquent ici ou pas, mais si c’est réellement le cas, je ne vois vraiment pas en quoi tous ces points les concernent. Au contraire j’ai plutôt comme l’impression qu’ils font l’avocat du diable, en s’érigeant en calife à la place du calife ! Autrement dit, ils semblent démontrer qu’ils se révoltent plutôt contre le ministère, pour défendre les intérêts de ce ministère lui-même à sa place ! Sinon analysez vous-mêmes, et vous verrez qu’ils n’évoquent nulle part ici une seule préoccupation, qui aille dans le sens de leurs propres intérêts ! Parce que :
1 -Si des recettes doivent être créées conformément à la vision de la Banque mondiale, pour lutter contre la fuite des capitaux et la contrebande, ou permettre aux structures d’avoir des équipements performants, cela n’arrangerait-il pas plus le ministère qui représente l’état, que des individus dont la seule préoccupation devraient prioritairement porter sur leurs seuls salaires et avantages ? En tout cas, à moins de vouloir à tout prix se transformer en champions de la charité, sinon je crois quant à moi que sur ce point-là, ils devraient laisser au ministère ses propres prérogatives, si ce n’est pas pour verser dans la pure diversion.
2-Si au lieu de laisser au ministère le soin des nominations ou des affectations du personnel à l’extérieur, le personnel lui-même s’acharne à faire désormais de tout cela son rôle en lieu et place du ministère, ne serait-ce pas une énorme confusion de rôles entre employeur et employés ? Ne serions-nous pas en train d’aller tout droit vers ce système d’exception déjà connu, où l’on déplorait la fâcheuse immixtion des CDR, dans des rôles qui n’étaient pas les leurs ?
A vrai dire, j’ai beau analyser tous ces points de revendication sous des angles multiples, sans arriver à me convaincre de leur bien-fondé.
Voilà pourquoi je propose ici, ce que j’ai mille fois répété ailleurs, à savoir que :
Au regard du nombre de chômeurs dans le pays, que l’Etat instruise les ministères, du lancement urgent et pressant d’avis de recrutement à chaud, de nouvelles compétences sur le terrain, pour remplacer tous ces fainéants, préoccupés plutôt par une politique de sabotage du nouveau pouvoir, que par le travail.
Assez de plaisanterise maintenant, il faut répondre aux gifles par des gifles.
Thomas Sankara l’a fait en dégageant certains de nos parents ici, et aucune mouche n’a volé. Blaise Compaoré l’a fait en rasant et en emprisonnant des syndicalistes ici, et le soleil s’est toujours levé à l’est. Je n’ai rien contre qui que ce soit, mais j’estime moi aussi que "qui aime bien châtie bien".
J’ignore si ce sont les vrais motifs de leur grève que les agents évoquent ici ou pas, mais si c’est réellement le cas, je ne vois vraiment pas en quoi tous ces points les concernent. Au contraire j’ai plutôt comme l’impression qu’ils font l’avocat du diable, en s’érigeant en calife à la place du calife ! Autrement dit, ils semblent démontrer qu’ils se révoltent plutôt contre le ministère, pour défendre les intérêts de ce ministère lui-même à sa place ! Sinon analysez vous-mêmes, et vous verrez qu’ils n’évoquent nulle part ici une seule préoccupation, qui aille dans le sens de leurs propres intérêts ! Parce que :
1 -Si des recettes doivent être créées conformément à la vision de la Banque mondiale, pour lutter contre la fuite des capitaux et la contrebande, ou permettre aux structures d’avoir des équipements performants, cela n’arrangerait-il pas plus le ministère qui représente l’état, que des individus dont la seule préoccupation devraient prioritairement porter sur leurs seuls salaires et avantages ? En tout cas, à moins de vouloir à tout prix se transformer en champions de la charité, sinon je crois quant à moi que sur ce point-là, ils devraient laisser au ministère ses propres prérogatives, si ce n’est pas pour verser dans la pure diversion.
2-Si au lieu de laisser au ministère le soin des nominations ou des affectations du personnel à l’extérieur, le personnel lui-même s’acharne à faire désormais de tout cela son rôle en lieu et place du ministère, ne serait-ce pas une énorme confusion de rôles entre employeur et employés ? Ne serions-nous pas en train d’aller tout droit vers ce système d’exception déjà connu, où l’on déplorait la fâcheuse immixtion des CDR, dans des rôles qui n’étaient pas les leurs ?
A vrai dire, j’ai beau analyser tous ces points de revendication sous des angles multiples, sans arriver à me convaincre de leur bien-fondé.
Voilà pourquoi je propose ici, ce que j’ai mille fois répété ailleurs, à savoir que :
Au regard du nombre de chômeurs dans le pays, que l’Etat instruise les ministères, du lancement urgent et pressant d’avis de recrutement à chaud, de nouvelles compétences sur le terrain, pour remplacer tous ces fainéants, préoccupés plutôt par une politique de sabotage du nouveau pouvoir, que par le travail.
Assez de plaisanterise maintenant, il faut répondre aux gifles par des gifles.
Thomas Sankara l’a fait en dégageant certains de nos parents ici, et aucune mouche n’a volé. Blaise Compaoré l’a fait en rasant et en emprisonnant des syndicalistes ici, et le soleil s’est toujours levé à l’est. Je n’ai rien contre qui que ce soit, mais j’estime moi aussi que "qui aime bien châtie bien".