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Clément Somé, délégué des Burkinabè du Gabon : « L’axe Libreville-Ouagadougou ne se porte pas très bien »

8 février 2017, 19:44, par Ka

Mon ami Kôrô Yamélé, la richesse d’une critique fondée ou non fondée vienne de la contradiction, et la différence des pensés de tout en chacun : C’est ton droit d’avoir différemment ce que je pense, comme ça sera de même de mon côté, sinon où est la liberté d’exprimer, ou les règles de l’état de droit ? Si tu as remarqué, je n’ai mentionné nulle part le non de Jean Ping dans mes critiques. J’ai toujours lutté pour les alternances politiques et économiques dans tous les pays du continent qui est le moteur et l’essence des pays sous-développés. Nous étions farouchement contre le tripatouillage de l’article 37, dont sa lettre et son esprit interdisent tout président prédateur de briguer 3 mandats présidentiels consécutifs : Pour moi cet article de loi dans notre constitution représente le seul avocat crédible pour défendre le peuple contre les présidents prédateurs. Je ne suis pas le seul à raisonner ainsi, car 90% de la jeunesse Burkinabé sont dans ce bain, et qui a conduit le peuple a un soulèvement populaire pour dire non au tripatouillage de cette article par une famille et son clan : Comme au Gabon avec une mère présidente du conseil constitutionnel, au Congo avec Sassou, en RDC, au Burundi, en Gambie excet.. Jean ping ne me dit rien, ça pouvait être quelqu’un d’autre de l’opposition gabonaise, ou un autre que Barrow en Gambie, l’importance est d’accepter le choix du peuple souverain. Quant au dérive de Jean ping d’aller se faire écouter ailleurs que la belle-mère présidente du conseil constitutionnel, c’est son droit comme un plaignant qui prend n’importe quel avocat pour se défendre. Pour te dire mon cher ami, que l’individu Jean ping ne compte pas pour moi, mais le choix du peuple. Roch Kaboré kaboré s’est rangé au côté de la majorité du peuple gabonais et de la communauté internationale. Et je fais la même chose en tant qu’un farouche partisan des alternances politique des pays Africains avec la jeunesse. Je suis heureux que le Burkina avec son président montre aux tripatouilleurs des institutions de notre continent comme Ali et Jammeh, que le monde change avec ses chefs d’états. Heureux de te lire.


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