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Enquête sur l’assassinat de Thomas Sankara : Les autorités françaises interpellées

2 février 2017, 09:17, par Ka

En parcourant toutes les analyses et les critiques sur cet appel au parlement Français avant de juger les vrais coupables qui sont devant nous, je demande a ce juges de brûler le dossier Thomas Sankara, et aller dormir tranquille, car tous les criminels payent leurs crimes tôt ou tard, et ce ne sont pas les criminels de la shoah, un dossier criminel apocalypse qui me diront le contraire. J’ai toujours apporté ce message de bonne foi a la nouvelle génération quand on analyse le dossier de Thomas Sankara comme celui-là très pertinent. Je dis bravo à toutes et à tous. ’’’’’Nous autres qui ont vécu la révolution inachevée de notre camarade Pf Thomas Sankara, je dis merci aux jeunes internautes compréhensifs avec leurs critiques fondées sur l’enfant de tous les Africains. Je vois que la nouvelle génération a oublié les faiseurs d’Afrique impérialistes comme Houphouët et d’autres, et que le fils de toute l’Afrique nommé Thomas Sankara a pris le dessus d’après les analyses des uns et des autres. Pourtant Notre PF n’avait pas eu le temps de réaliser toutes ses idées qui sont repris dans les tiroirs de son bureaux par des caméléons gouvernants qui réalisent avec fierté des miracles économiques ‘’’des autoroutes, des ponts et autres à leurs noms,’’’ pourtant les idées de Thomas Sankara ont été laissé comme héritage a son peuple. Sur le forum de Lefaso.net, d’autres m’ont contredit en disant que le régime du PF Thomas Sankara n’était pas un modèle de démocratie parlementaire, pourtant celui qui était à l’ombre de Thomas Sankara Blaise Compaoré en tant que ministre de la justice a fait pire pendant, et après. Quand à Thomas Sankara, nous ne pouvons pas s’alarmer, car tous les icônes de l’Afrique ayant résisté à l’impérialisme n’ont pas été tendres, à l’exemple de Gamal Abdel Nasser, Kwamè Nkrumah ainsi que d’autres. Depuis le 15 Octobre 1987 jusqu’à nos jours, Thomas Sankara malgré que ses assassins essayent de le faire oublier, est toujours à l’affiche, du Kenya, de Pointe –noire à Harare, en passant par kampala, kigali, Acra, Libreville, New York et Genève, on compte des personnes, des monuments des carrefours, des avenues, des hôtels des associations au nom de Thomas Sankara. De nombreuses biographies traduites à son nom, comme ceux du camarade Bruno jaffré. Nous pouvons même admirer un portrait géant de Thomas Sankara que j’ai vu en 1997 sur l’énorme fresque mural Pathfinder à Harlem, aux coté de Martin Luther King, de Mandela et de Che Guevera. Il est temps qu’au Burkina un mémorial de Thomas Sankra puisse donner encore aux visiteurs du pays des hommes intègres plus de valeur du père de la révolution Inachevée. Oui la révolution du fils de l’Afrique avait son cocktail spéciale dont les impérialistes ne voulaient pas goûté, surtout les feux présidents Houphouët, Bongo, Kountché, Mobutu Eyadema, un cocktail nommé Thomas Sankara très pimenté puisque sa révolution avait un zeste de marxisme, de Guévarisme, un peu de panafricanisme, et pardessus du marché, d’humanisme chrétien par son père qui était Thomas Sankara. Nous qui étions au cœur de la révolution, ont compris avec Thomas Sankara, à l’instar des sages, que la main qui donne est toujours au-dessus de celle qui reçoit. La révolution de Thomas ne tendait pas la main, comme font nos gouvernants de 2017, elle aura été gênée d’avoir à faire comme les autres le font aujourd’hui avec la Cote d’Ivoire et de recouvrir constamment pour quelques poignées d’électricité. Je vois que Roch Kaboré a repris les idées de Thomas en disant de fabriquer sur place, mais Thomas était directe avec son peuple en disant de consommer local, à ne pas attendre leur salut d’ailleurs. A sa manière, Thomas Sankara avait appliqué les préceptes de la bonne gouvernance, en appelant le peuple à la rigueur, et de combattre la corruption, surtout encourager tout le peuple à consommer des produits locaux qui est du cru. C’est pourquoi pendant la révolution nous vantons les mérites du tô, les jus de tamarin et de la goyave. Oui, la révolution inachevée de Thomas Sankara voulait changer les hommes sans succomber au charme du pouvoir. A tous les jeunes qui n’ont pas vécu la révolution sachent que Thomas sankara est le seul président de notre Faso qui a donné la vraie dignité a la femme Burkinabé, même arrivé a envoyé un message de félicitation aux péripatéticiennes réunies en congrès en Europe. Il a soutenu les Amérindiens en lutte pour la reconnaissance de leur dignité, envoyé vingt kalachnikovs au secrétaire général du parti communiste d’Afrique du Sud Christ Hani avec ces mots « je suis persuadé que vos combattants ont plus d’armes que notre armée, mais ces armes sont une modeste contribution de notre révolution a la lutte pour la libération de l’Afrique du Sud. » Sankara était un homme de grande rupture, c’est pourquoi il est un citoyen du monde. Pendant notre révolution inachevée, tout le monde venait à Ouagadougou, comme d’autres en son temps allaient à Katmandou, me disait Jean Ziegler ami du Burkina. Oui les hommes passent, mais leurs idées restent, comme celles de Thomas Sankara.


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