Menaces sur des enseignants par des hommes armés dans le Soum : Le Ministre Coulibaly apporte le soutien du gouvernement
31 janvier 2017, 23:23, par
avec le temps
Lutte antiterroriste
Les Etats africains jouent-ils franc jeu ? Bourahim Modi Diallo, qui est le chef du village de Boulkessi, est détenu à Ouaga pour son implication dans les différentes attaques terroristes depuis un temps. Mais, figurez- vous qu’un notable malien, qui fut président de l’Assemblée nationale du Mali, intervient en sous main auprès de ses relations pour obtenir sa libération. Comment des gouvernements normaux peuvent-ils laisser en liberté un individu qui négocie la libération d’un terroriste qui a contribué à endeuiller des familles ? Notre négociateur n’est pas étranger au Burkina et aux réseaux mafieux du Sahel, parce qu’en 2012, déjà, pendant que Djindjeré rencontrait discrètement, Omar Ould Amaha, membre fondateur du MUJAO, à Djibo, notable malien, facilitait les négociations entre les groupes terroristes qui contrôlaient le Nord du Mali et le chef de Boulkessi, pour obtenir la protection de ces groupes à ce dernier. C’est sous l’impulsion de cet homme, qui se pavane en toute liberté et sans aucune crainte, que les premiers terroristes burkinabé ont été formés avec l’onction d’un dignitaire nigérien qui, lui aussi, se balade de palais en palais sans crainte. Cette situation nous amène à nous questionner sur l’engagement réel de nos États contre le terrorisme.
Lutte antiterroriste
Les Etats africains jouent-ils franc jeu ? Bourahim Modi Diallo, qui est le chef du village de Boulkessi, est détenu à Ouaga pour son implication dans les différentes attaques terroristes depuis un temps. Mais, figurez- vous qu’un notable malien, qui fut président de l’Assemblée nationale du Mali, intervient en sous main auprès de ses relations pour obtenir sa libération. Comment des gouvernements normaux peuvent-ils laisser en liberté un individu qui négocie la libération d’un terroriste qui a contribué à endeuiller des familles ? Notre négociateur n’est pas étranger au Burkina et aux réseaux mafieux du Sahel, parce qu’en 2012, déjà, pendant que Djindjeré rencontrait discrètement, Omar Ould Amaha, membre fondateur du MUJAO, à Djibo, notable malien, facilitait les négociations entre les groupes terroristes qui contrôlaient le Nord du Mali et le chef de Boulkessi, pour obtenir la protection de ces groupes à ce dernier. C’est sous l’impulsion de cet homme, qui se pavane en toute liberté et sans aucune crainte, que les premiers terroristes burkinabé ont été formés avec l’onction d’un dignitaire nigérien qui, lui aussi, se balade de palais en palais sans crainte. Cette situation nous amène à nous questionner sur l’engagement réel de nos États contre le terrorisme.