Proverbe du Jour : Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux. Proverbe chinois
Périmètre irrigué de Benkadi dans le Sourou : Le grand gâchis !
31 janvier 2017, 15:05, par
Yiriba
M. Nebie, c’est très intéressant d’apporter à la connaissance du publique de telles informations importantes, et vous venez de contribuer à votre manière à la recherche d’une solution éventuelle. Au Faso, on a toujours privilégié la construction du neuf et ignoré l’entretien et la rénovation des biens qu’on possède déjà. Pour un remplacement d’une bougie, on laisserai pourrir dans le champ un tracteur, dans certains cas. Voir l’état de tous les édifices publiques comme les hôpitaux, écoles, lycées, dispensaires, préfectures, postes de gendarmerie et de police et j’en passe. Quant au gâchis de Benkadi Sourou, c’est le résultat lorsque dans la gestion des projets majeurs, personne n’est imputable, de haut comme d’en-bas, dans la préservation et la maintenance opérationnelle des actifs de valeurs. Espérons seulement que la réhabilitation de ces infrastructures puissent se faire et qu’une mise en exploitation responsable puisse s’installer par le biais d’ONG et de coopératives d’exploitants autonomes. Des exploitants pouvant comprendre qu’on ne peut plus conserver toutes les recettes de l’exploitation comme des profits nets sans contribution à une caisse de provision (réserve) pour la maintenance, l’entretien et l’amortissement des ressources collectives. Ainsi ces exploitants s’affranchiront de l’état et exerceront une activité viable de long terme.
M. Nebie, c’est très intéressant d’apporter à la connaissance du publique de telles informations importantes, et vous venez de contribuer à votre manière à la recherche d’une solution éventuelle. Au Faso, on a toujours privilégié la construction du neuf et ignoré l’entretien et la rénovation des biens qu’on possède déjà. Pour un remplacement d’une bougie, on laisserai pourrir dans le champ un tracteur, dans certains cas. Voir l’état de tous les édifices publiques comme les hôpitaux, écoles, lycées, dispensaires, préfectures, postes de gendarmerie et de police et j’en passe. Quant au gâchis de Benkadi Sourou, c’est le résultat lorsque dans la gestion des projets majeurs, personne n’est imputable, de haut comme d’en-bas, dans la préservation et la maintenance opérationnelle des actifs de valeurs. Espérons seulement que la réhabilitation de ces infrastructures puissent se faire et qu’une mise en exploitation responsable puisse s’installer par le biais d’ONG et de coopératives d’exploitants autonomes. Des exploitants pouvant comprendre qu’on ne peut plus conserver toutes les recettes de l’exploitation comme des profits nets sans contribution à une caisse de provision (réserve) pour la maintenance, l’entretien et l’amortissement des ressources collectives. Ainsi ces exploitants s’affranchiront de l’état et exerceront une activité viable de long terme.