Avant-projet de Constitution : Le mandat des députés limité à deux aussi
12 janvier 2017, 10:44, par
Equinoxe
Je félicite la Commission Constitutionnelle pour le travail abattu. Toutefois, il faut relever qu’au niveau des reformes institutionnelles, le CES est la seule institution dont on propose le retirait de la Constitution. Pourquoi ? Quels sont les arguments avancés ? Même si l’image de cette institution a été ternie au niveau de l’opinion par des manipulations de toutes sortes, il appartient a l’élite de prendre ses responsabilités et d’éclairer le peuple.
Les avis et recommandations du CES servent à apporter un éclairage aux décideurs lorsque ceux-ci ne perçoivent pas toujours correctement ou abordent de façon inadéquate les préoccupations des populations. Il lui incombe aussi d’attirer leur attention sur les dangers éventuels et les dérives probables dans la conduite de certaines affaires. C’est le baromètre de la société et par conséquent, un instrument de la démocratie et de la bonne gouvernance.
Le CES n’est pas seulement propre au Burkina Faso. Il est consacré par la constitution dans les pays où il existe. Ce n’est pas l’institution qui pose problème mais l’usage dont on en fait. Le plus surprenant est que la commission ne propose rien en lieu et place du CES même pas une reforme. Il est tout à fait aberrant de constitutionnaliser des institutions indépendantes et de retirer le CES de la Constitution.
Je félicite la Commission Constitutionnelle pour le travail abattu. Toutefois, il faut relever qu’au niveau des reformes institutionnelles, le CES est la seule institution dont on propose le retirait de la Constitution. Pourquoi ? Quels sont les arguments avancés ? Même si l’image de cette institution a été ternie au niveau de l’opinion par des manipulations de toutes sortes, il appartient a l’élite de prendre ses responsabilités et d’éclairer le peuple.
Les avis et recommandations du CES servent à apporter un éclairage aux décideurs lorsque ceux-ci ne perçoivent pas toujours correctement ou abordent de façon inadéquate les préoccupations des populations. Il lui incombe aussi d’attirer leur attention sur les dangers éventuels et les dérives probables dans la conduite de certaines affaires. C’est le baromètre de la société et par conséquent, un instrument de la démocratie et de la bonne gouvernance.
Le CES n’est pas seulement propre au Burkina Faso. Il est consacré par la constitution dans les pays où il existe. Ce n’est pas l’institution qui pose problème mais l’usage dont on en fait. Le plus surprenant est que la commission ne propose rien en lieu et place du CES même pas une reforme. Il est tout à fait aberrant de constitutionnaliser des institutions indépendantes et de retirer le CES de la Constitution.