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« Walaye ! Moi, je vais mourir sans aller demander à être ministre. C’est une honte… », martèle Simon Compaoré

7 janvier 2017, 16:02, par Dibi

Si cette affaire de koglwéogo relève de la politique de l’énergumène, Simon Compaoré n’est responsable de rien, mais bien les deux principaux responsables de l’Etat à savoir Kaboré Roch-D’argile Christian et le satrape en second, Salif Diallo président de l’Assemblée Nationale.
Mes propos sont à la hauteur du dégoût devant une question concernant notre avenir national commun et celui de l’Etat de droit républicain.
Il est temps que le Président Roch Christian Kaboré et Salif Diallo sortent du bois et clarifient la situation sur cette question des Koglwéogo ou des Dozos, car nous n’avons pas reçu notre indépendance nationale sur la base des luttes de telles entités ; mais bien des luttes de résistances paysannes, de contestations estudiantines ou syndicales des travailleurs, des femmes, brefs des luttes patriotiques contre l’ordre colonial.
Il est urgent que nos concitoyens arrêtent d’incriminer Simon Compaoré même ministre de la sécurité et de l’intérieur. Il prend sa part de responsabilité en partant du cap que définit le gouvernement collectivement, le Président de la République et salif Diallo, président de l’Assemblée où doivent-être débattues les questions clés qui engagent l’avenir de la Nation et de la République.
A jouer avec cette question, ou en faire une affaire de l’énergumène, on compromet l’avenir de notre beau pays. Un avenir qui, à plus ou moins long terme, risque d’être gâché par le détonateur puissant qui lui manque : la jonction effroyable entre toute cette kyrielle de forces les plus réactionnaires ; à savoir les féodaux et pieds nickelés du marigot politique, les obscurantistes zélés et égorgeurs du salafisme wahhabite, les koglwéogo de tous poils...
Bref, si tout ça n’est pas mis à plat à temps entre le pouvoir, la société civile et la Nation, notre avenir commun court de gros risques. C’est dire que l’affaire n’est pas qu’une affaire de Simon Compaoré seul.
Il y a là, sous nos yeux, une maladie de l’Etat qui devient chronique. Une faillite que d’autres sauront saisir à temps pour saccager notre avenir commun à partir de nos propres démissions ; je veux dire tous ceux qui travaillent pour les intérêts occidentaux.
La responsabilité de tout le gouvernement de Roch Kaboré est engagée ; y compris celle de tous les députés ; et celle du président de l’Assemblée très préoccupé par les petits arrangements personnels à savoir ses distributions de tablettes-ordinateurs et autres indemnités exceptionnelles du nouvel an.
Est ce à cela que sert un Député ? Un Président d’Assemblée ?
Bref un gouvernement ?
Na an lara an sara !
La patrie ou la mort !


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