Walib Bara, directeur général du BBDA : Ses missions, ses actions, ses défis…
29 décembre 2016, 13:45, par
Cheikh
Certes, le BBDA ne fait que ce qu’il peut. Mais pour que cette maison jouisse de tout l’éclat propre à sa réputation, il faut absolument qu’il place au premier plan de ses activités, la priorité des éditions d’oeuvres écrites. Que les dirigeants jettent donc un petit regard dans ses tiroirs, ils auront une idée de combien d’oeuvres y dorment depuis sa création, et non éditées.Parfois deux à trois au titre d’un même auteur. Trop d’auteurs ont placé en vain leurs espoirs dans les mains du BBDA. Le problème de l’édition des oeuvres écrites, constitue aujourd’hui une véritable épine au pied des écrivains. Ni le BBDA, ni les multiples autres sociétés qui ont été créées à cet effet ou acteurs individuels, ne parviennent à y trouver une solution adéquate. Alors, que le ministère de la culture prenne à défaut des alternatives dans ce sens. Il ne s’agit pas forcément d’organiser à tout vent des concours littéraires périodiques sur des thèmes bien précis, afin de faciliter aux lauréats les conditions d’édition, car cela n’a rien d’un facteur de promotion de l’écriture. Au contraire, une telle méthode incite à se cantonner de manière restrictive, sur des sujets très souvent involontaires, et vides de sensations pour l’auteur, qui se sent limité dans ses idées. La liberté d’écrire sur les sujets de son choix, a l’avantage de permettre à l’auteur, de s’ouvrir sur des sujets qui lui conviennent mieux, et vont dans le sens de son inspiration. Alors que le BBDA veille à disposer de tous les moyens de ses premières attributions, en aidant l’écriture à s’épanouir ou en mettant à ce titre le ministère à contribution. C’est à cette seule condition, qu’il pourra recouvrer le mérite de sa véritable vocation. Qu’il aie sa propre imprimerie, qu’il demande s’il le veut aux postulants l’équivalent du papier et l’encre requis, qu’il privilégie d’abord les impressions noir et blanc, qu’il leur demande encore la commission nécessaire pour les tâches de correction, de suivi et de tirage. Mais qu’il les encourage à bénéficier d’éditions à moindres coûts, et non à coûts de millions ! C’est la moindre des choses qu’on attend de lui, pour faire du Burkina aussi un pays de lecture et d’écritures.D’accord si le BBDA s’occupe à présent et à souhait des oeuvres artistiques et musicales, ainsi que de leurs auteurs, mais avouons que cela est loin d’être suffisant.
Certes, le BBDA ne fait que ce qu’il peut. Mais pour que cette maison jouisse de tout l’éclat propre à sa réputation, il faut absolument qu’il place au premier plan de ses activités, la priorité des éditions d’oeuvres écrites. Que les dirigeants jettent donc un petit regard dans ses tiroirs, ils auront une idée de combien d’oeuvres y dorment depuis sa création, et non éditées.Parfois deux à trois au titre d’un même auteur. Trop d’auteurs ont placé en vain leurs espoirs dans les mains du BBDA. Le problème de l’édition des oeuvres écrites, constitue aujourd’hui une véritable épine au pied des écrivains. Ni le BBDA, ni les multiples autres sociétés qui ont été créées à cet effet ou acteurs individuels, ne parviennent à y trouver une solution adéquate. Alors, que le ministère de la culture prenne à défaut des alternatives dans ce sens. Il ne s’agit pas forcément d’organiser à tout vent des concours littéraires périodiques sur des thèmes bien précis, afin de faciliter aux lauréats les conditions d’édition, car cela n’a rien d’un facteur de promotion de l’écriture. Au contraire, une telle méthode incite à se cantonner de manière restrictive, sur des sujets très souvent involontaires, et vides de sensations pour l’auteur, qui se sent limité dans ses idées. La liberté d’écrire sur les sujets de son choix, a l’avantage de permettre à l’auteur, de s’ouvrir sur des sujets qui lui conviennent mieux, et vont dans le sens de son inspiration. Alors que le BBDA veille à disposer de tous les moyens de ses premières attributions, en aidant l’écriture à s’épanouir ou en mettant à ce titre le ministère à contribution. C’est à cette seule condition, qu’il pourra recouvrer le mérite de sa véritable vocation. Qu’il aie sa propre imprimerie, qu’il demande s’il le veut aux postulants l’équivalent du papier et l’encre requis, qu’il privilégie d’abord les impressions noir et blanc, qu’il leur demande encore la commission nécessaire pour les tâches de correction, de suivi et de tirage. Mais qu’il les encourage à bénéficier d’éditions à moindres coûts, et non à coûts de millions ! C’est la moindre des choses qu’on attend de lui, pour faire du Burkina aussi un pays de lecture et d’écritures.D’accord si le BBDA s’occupe à présent et à souhait des oeuvres artistiques et musicales, ainsi que de leurs auteurs, mais avouons que cela est loin d’être suffisant.