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Le calvaire d’un petit ange à l’hôpital National Blaise Compaoré

25 décembre 2016, 12:47, par zina

J’ai lu cet article et c’est la même rengaine avec certains supposés professionnels de la santé. Mais pour une fois, j’apporte ma contribution, pour avoir eu la chance de tomber sur un médecin ange plusieurs fois.
Certains blogueurs ont évoqué les insuffisances liées aux équipements et au matériel médical.
Vraiment Je vous en prie, un médecin ce n’est pas n’importe qui. Il est secouriste, il est psy, il est docteur soignant, il est agent de santé ; il est ; il est ; il est…… Lors de l’attaque terroriste du capuccino et du splendide hôtel, tout le monde sait combien le corps médical de YALGADO s’est démené avec les moyens de bord pour prendre en charge les blessés.
On vous parle ici d’une femme qui arrive en travail dans un hôpital de référence. C’est naturel d’être en travail. Elle est ballotée entre sage-femme et gynécologue. D’après le récit, il n’y a même plus de différence entre gynéco et sage-femme. Chacun pronostique et disparaît dans la nature.
Il faut porter plainte contre le gynécologue et les infirmières qui suivaient le bébé en pédiatrie. Car s’il s’était donné le temps d’examiner la mère, il aurait pu improviser la césarienne….., juste parce qu’il est sensé savoir que tout peut lui échapper par rapport à l’état de la mère en souffrance, en un temps record. On peut perdre la vie en quelques seconde, n’en parlons pas d’un intervalle de 7h30 à 15h. Quand même !
On ne sait pas ce qui pressait tant, mais Il sait aussi qu’il ne peut s’éclipser sans s’assurer de la présence d’un autre spécialiste. Vous pensez que PISAM à Abidjan est mieux de HNBC ???? Allez-y voir si vous pouvez arriver et qu’on vous raconte qu’il n’y a aucun spécialiste. C’est quoi même ce bordel !

Une femme médecin m’a déjà dit dans ce même hôpital de l’excuser parce que l’équipe était en train de s’occuper d’abord d’un cas extrême. C’est très bien ! Le problème ce n’est pas parce qu’il n’y a pas des cas plus urgent que d’autres.
Le problème c’est que ce genre de propos est à bannir lorsqu’on n’est pas un homme de la rue, mais « supposé professionnel » de la santé.
Il faut véhiculer le bon esprit de travail, et avec ce genre de propos, il y a vraiment de quoi prier Dieu pour ne pas avoir affaire à l’hôpital.
Il n’y a pas de rapport entre le manque de matériel médical et les diligences à observer face à des cas aussi extrêmes comme Vous savez si bien le chanter. Messieurs les médecins, vraiment ce qui ont mal à la tête lorsqu’ils soignent les gens, ils peuvent démissionner et changer de profession. Changer de profession n’est pas un drame, mais faire si mal son travail de manière à causer des préjudices si graves aux autres, oui, cela est un dramatique.
A savoir si l’hôpital peut être attaqué, bien sûr qu’il peut l’être. En revanche, un certain niveau de culture est indispensable au magistrat qui sera saisi de la question.

Quelqu’un a eu l’indélicatesse de reprocher au Père de l’enfant d’avoir laissé faire au moment de l’accueil. Mais c’est cruel de dire cela. Je suis d’accord, il ne faut pas hésiter à réagir devant un agent de la santé qui, dès l’accueil effectivement, fait preuve de laxisme.
Mais franchement on ne peut lui reprocher quoi que ce soit ! il était dans un hôpital et sans doute avec l’espoir que tout se déroulement normalement. Il n’est pas arrivé pour se substituer au corps médical ou pour faire la loi à l’hôpital.

Pour finir, je dirai qu’il faut nuancer. Tous les médecins du Burkina ne sont pas laxistes dans l’exercice de leur profession. Beaucoup donnent le maximum d’eux-mêmes pour sauver des vies, et le reste, à défaut de changer de profession gagnerait à prendre l’exemple sur les plus dévoués.
Cet enfant n’est pas tombé sur des personnes enclines à mener leur mission selon les vertus cardinales de la profession. Et surtout beaucoup de courage à la mère qui a souffert le martyr en voyant son bébé souffrir alors que le gynéco aurait pu décider la césarienne et éviter une situation aussi grave. Sincèrement, le Gynécologue doit s’expliquer devant le juge. Après la plainte je pense que si l’hôpital ne veut pas sa laisser cette grosse tâche, il devra sanctionner ce gynéco pour INSUFFISANCE PROFESSIONNELLE. A l’interne déjà, cet agent doit répondre de ses actes.
Quant à ces soit disant infirmières qui ont laissé la sonde se déplacer dans les poumons, ces femmes doivent se rendre à la gendarmerie pour homicide involontaire. courage à la famille KIENDREBEOGO


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