Affaire tablettes aux députés : Salif Diallo sort de ses gonds !

De grâce,
arrêtons de nous masturber politiquement, intellectuellement, mentalement et de poser de mauvaises questions pour espérer de bonnes réponses. Cela étonne que depuis ce fameux don de tablettes, l’on tourne le disque plus que rayé de la corruption comme le mal absolu était d’être ou de se laisser corrompre, comme si "cette corruption" quel-qu’échelle de grandeur que l’on puisse lui donner (petite ou grande) plombait le développement du pays de façon irrémédiable. Très vite, on a à l’esprit le scandale Pétrobras au Brésil et on se met à ruminer et appeler de tous ses vœux des effets possibles de la même cause...
Le véritable problème, cher patriotes-avec-moi (j’aime pas le raccourci : con-patriotes), est l’espionnage que ces tablettes peuvent permettre à leur donateur de réaliser sur nos honorables députés. En effet, il suffit d’un logiciel espion introduit dans une tablette pour surveiller et suivre toute l’activité d’un homme politique. Alors, posons-nous les bonnes questions ! A quelles fins ces tablettes ont-t-elles été offertes si ce n’est pas à but de corruption ? Avons-nous, au Burkina Faso d’assez bons informaticiens qui puissent examiner ces genres de produits informatiques avant leurs utilisations par les détenteurs des secrets de la Nation ? Utilisons-nous toujours nos appareils informatiques avec circonspection pour que le Faso ne souffre d’aucun dommage ?
Si l’on répond de façon satisfaisante à ces préoccupations, il importera peut de recevoir des appareils : tablettes, i-phones, ordinateurs et autres gadgets informatiques d’où qu’ils viennent sans grands risques pour la patrie des Hommes intègres. Pour l’instant...point à la barre si on s’en fou !