Accueil > ... > Forum 993843

Au secours… Le FONAENF serait-il sur le point de s’écrouler ?

9 novembre 2016, 17:08, par TRAORE Baba

Ne dit on pas que tout être humain a droit à l’Education ? Si oui il faudra que l’état honore ces engagements vis à vis de l’autre volet de l’éducation qui est le Non Formelle. Combien de Burkinabè ont eu la chance d’aller à l’école et qui ont des revenus et Combien reste sans cette chance ? Qui peut me répondre. S’il arrivait un jour que le FONAENF disparait les gouvernants doivent savoir que c’est plus de 70 à 80% de Burkinabè qu’il a répudié. Moi je défie quiconque qui ne croit pas aux résultats engrangé par le FONAENF à travers les différentes sessions d’Alphabétisation de faire un tour à l’Ouest plus précisément dans la province du Houet d’où je citerai quelques exemples. Dans la commune de Karangasso Sambla il ya 2 jeunes qui ont des ateliers de couture qui emploient au moins 4 personnes, un peu plus au sud dans le village de Bouendé ou 40 femmes produisent du Soumbala, des milliers de producteurs utilisent des fosses fumières et des compostières contribuant ainsi à l’auto suffisance alimentaire. Dans la commune de Bobo Dioulasso plus précisément à Tondogosso une dizaines d’anciens alphabétisés produisent du miel, à Bama de milliers de déclarés alphabétisés maitrisent des techniques de production de légumes, lors de la session du certificat de qualification professionnelle de 2013 des centres de formations ou l’alphabétisation a été intégrée ont fait un taux de réussite de100%des sessions se tiennent dans les maisons d’arrêt et de correction pour faciliter l’intégration des pensionnaires après leur peine, les enfants déscolarisés sont récupérés pour des sessions qui leur permette de revenir dans le classique au bout de 5 ans d’apprentissage, des pensionnaires de ces sessions ont été des enseignants aujourd’hui, les alphabétiseurs ont des revenus temporaires. ceux ci pour démontrer combien l’Alphabétisation contribue à la lutte contre la pauvreté au BF, laisser mourir le FONAENF serait un préjudice à l’endroit de millions de Burkinabè. J’en appelle au bon sens des gouvernant à accorder plus de ressources à l’éducation non formelle si nous voulons réellement lutter contre la pauvreté. Je demanderai aux partenaires techniques et financiers du BF à accompagner davantage le secteur du non formelle.


LeFaso.net
LeFaso.net © 2003-2023 LeFaso.net ne saurait être tenu responsable des contenus "articles" provenant des sites externes partenaires.
Droits de reproduction et de diffusion réservés