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Situation sécuritaire : Le Balai Citoyen pense qu’il est grand temps de mettre les hommes qu’il faut à la place qu’il faut

17 octobre 2016, 18:24, par Bernard

Balai citoyen, ne mélange pas les carottes et les choux. La libération de Djiendéré serait bon pour la lutte anti jihadiste, si on arrivait à le convaincre de mettre son expertise en la matière au service de la protection de la nation contre le péril islamique. En outre, Djiendéré pourrait ramener au service de la république les soldats du RSP qui semblent avoir commencé une rebellion si l’on en croit ce qui s’est passé au Nazinon.

Ce n’est pas donc en continuant d’ostraciser ces officiers putschistes et les gars de l’ancien régime comme vous le faites au balai citoyen qu’on résoudra la question sécuritaire. Il faut plutôt faire la paix avec ses compatriotes. Ce sont nos frères burkinabés.

Entre deux maux il faut choisir le moindre. Ou bien on fait la paix avec eux et on gagne en unité retrouvée pour faire front commun contre le péril islamique ou bien il faut s’attendre à ce que l’armée burkinabé fasse face à deux fronts à la fois : les jihadistes dont l’ambition est de faire flotter leur drapeau maléfique noir à Kossyam et le RSP qui ambitionne d’en chasser aussi Roch.

Cette dernière crainte justifiant certainement le projet de recours de Roch aux soldats tchadiens pour assurer la securité de son régime. Lesquels soldats tchadiens ayant la réputation de ne pas être des enfants de choeur vis à vis de ceux auxquels ils font face.

Et si le président pouvait les utiliser contre les Djihadistes, le Burkina s’en trouverait bien. N’en déplaise aux souverainistes criant sans discernement aux loups à tout va et aux FDS qui, à ce jour, n’ont pas fait la preuve de leur efficacité aux combats. Qu’ils ne s’en prennent donc qu’ à eux mêmes et à leur inefficacité et se taisent donc, car s’ils étaient bons aux combats on pas aurait eu besoin de soldats tchadiens.

Par ailleurs, il faut arrêter de prendre la paix du Burkina en otage à cause de ce putsch. La fixation des membres du balai citoyen sur ce putsch est certainement dû à la jeunesse de leurs membres, sinon, ils sauraient que l’histoire du Burkina est émaillée de coups d’états. Et si l’on devait attraire en justice tous les putschistes au Burkina, les prisons du pays refuseraient du monde. Et un gars comme Sankara ne serait pas aujourd’hui héro national. Car, il est putschiste.

Enfin, par rapport à Intagom, des renforts ont bien été envoyés pour appuyer les FSD attaqués. Mais ils ont été à leur tour attaqués pendant qu’ils fonçaient sur Intagom (Source The Long War Journal). Ce qui est la preuve que non seulement les assaillants étaient plus prévoyant que nos FDS et de leur hiérarchie militaire, mais aussi qu’ils avaient une meilleure maitrise du terrain.


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