Proverbe du Jour : Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux. Proverbe chinois
Situation nationale : Il y a vraiment de quoi s’inquiéter
17 octobre 2016, 09:38, par
Ayatola
J’ai peur pour mon pays, j’ai peur de la montée fulgurante ce Faso-pessimisme primaire, j’ai peur de tous ces chants du cygne qui dépeignent en noir le tableau social du Burkina. Arrêtons de brandir à tout bout de champ le spectre de l’insurrection qui à mon sens est une chose à conjurer plutôt qu’à sublimer. Interrogeons toujours l’histoire avant de nous laisser aller à nos conjectures. En 56 ans d’existence post colonialisme, le pays a connu 2 soulèvements majeurs ou insurrections c’est selon. Si beaucoup n’ont pas vécu les implications sociales du premier, ce n’est pas le cas de la récente insurrection dont les stigmates sont toujours vivaces dans nos esprits. Nous trainons et nous continueront de trainer les conséquences de ce phénomène pour encore longtemps si dans nos actes de tous les jours, dans nos prières de tous les jours, dans nos pensées de tous les jours et dans nos rêves de tous les jours, nous n’adoptons pas une posture raisonnée à même d’exorciser ce sort lugubre qui nous hante.
J’ai peur pour mon pays, j’ai peur de la montée fulgurante ce Faso-pessimisme primaire, j’ai peur de tous ces chants du cygne qui dépeignent en noir le tableau social du Burkina. Arrêtons de brandir à tout bout de champ le spectre de l’insurrection qui à mon sens est une chose à conjurer plutôt qu’à sublimer. Interrogeons toujours l’histoire avant de nous laisser aller à nos conjectures. En 56 ans d’existence post colonialisme, le pays a connu 2 soulèvements majeurs ou insurrections c’est selon. Si beaucoup n’ont pas vécu les implications sociales du premier, ce n’est pas le cas de la récente insurrection dont les stigmates sont toujours vivaces dans nos esprits. Nous trainons et nous continueront de trainer les conséquences de ce phénomène pour encore longtemps si dans nos actes de tous les jours, dans nos prières de tous les jours, dans nos pensées de tous les jours et dans nos rêves de tous les jours, nous n’adoptons pas une posture raisonnée à même d’exorciser ce sort lugubre qui nous hante.