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L’adjudant Coulibaly Gaston de l’ex rsp activement recherché

13 octobre 2016, 09:36, par Kôrô Yamyélé

- D’accord avec toi petit-frère. J’ai compris et je ferai l’effort de ne plus aller dans ce sens. C’est que moi-même je suis un mossi mais nous refusons souvent les critiques des autres et c’est ce qui me fait mal. Petit-frère, je vais te raconter un petite histoire : un jour dans notre petit village ici, lors d’une sensibilisation de la population sur la planification familiale, pendant les débats, j’ai dit aux agents qui sensibilisent ceci : ’’Allez-y mettre l’accent dans les zones mossis. Ce sont eux qui se multiplient vite comme des fourmis. Vous voyez ici par exemple. Voyez ce campement mossi là-bas où pointent de nombreuses cases, il n’y a pas 10 ans ils étaient très peu nombreux. Allons-y voir si vous voulez. C’est devenu une fourmilière là-bas ! Il y a plein d’enfants qui y fourmillent. Donc c’est sur les mossis qu’il faut mettre l’accent sur la planification familiale’’. Mais ! petit-frère, il ne fallait pas que je dise ceci ! Un tohu-bohu général s’empara de la foule ! Quelqu’un me demande pourquoi je dis ceci. Je le lui répète encore en face. Puis il m’empoigne ! Un farouche combat s’engagea et je l’envoi rouler loin dans un brouhaha général. La poussière l’envahi. Il se lève et retombe tellement j’ai fais pression sur lui. Moi-même mon habit s’est déchiré et mes papiers se sont dispersés. Les gens m’aident à les ramasser. Soudain l’un des gars qui m’aidaient à ramasser mes papiers s’écria : ’’Regardez ! Voilà sa CNIB ! Lui-même est un mossi ! Voilà son nom de famille !’’. Et j’ai dis à la foule que pour que quelqu’un prenne conscience, il faut parfois le choquer et c’est pourquoi j’ai dis ceci en pleine foule. Et on a continué la réunion car je me suis imposé pour ramener le calme après avoir expulsé manu-militari celui qui croyait qu’il pouvait me frapper. Je lui ai interdit de fréquenter le marché pendant un mois durant sinon c’est en plein marché que je vais le battre cette fois.

- Pour conclure, petit-frère, je suis d’accord avec toi et je ne vais plus recommencer. Merci pour le respect et les conseils. Que Dieu te bénisse.

Par Kôrô Yamyélé


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