Coexistence religieuse au Burkina : Les regards de l’International Crisis Croup
23 septembre 2016, 09:02, par
paysannoir
Quand vous commencez à vous mêlez de ce qui ne vous regarde pas, c’est là que les problèmes commencent. Les Burkinabè vivent ensemble depuis leur existence sans distinction de religion, d’ethnie, ou d’appartenance politique. C’est des institutions de ce genre et les politiciens en mâle d’électeurs qui ont commencé à creuser dans cet héritage, qui ont commencé à nous diviser ces dernières années. L’union Fraternelle des Croyants de Dori n’a pas été initié par ICG, le dialogue inter-religieux entre Burkinabè, n’est pas une initiative de votre ICG. Tabaski qui vient de passer, nous avons mangé les moutons entre nous (musulmans, chrétiens, traditionalistes). Les Burkinabè n’ont pas attendu des conférences pour le faire. Si vous allez à l’hôpital de St Camille ou chez les Hamadias, on soigne sans distinction de religion. Des Chrétiens emploient des musulmans, les Ladji emploient des chrétiens, chez le roi (le MOGHO) toutes les religions se retrouvent surtout les vendredis comme aujourd’hui. De grasse, laissez nous en paix. Nous n’avons pas besoin qu’on nous dise que nous sommes un exemple. A force de vous intéressez à cela, vous allez commencer à écrire sur une religion au détriment d’une autre, et c’est comme ça vous creez des crises imaginaires. Laissez nous en paix. On vous connait.
Quand vous commencez à vous mêlez de ce qui ne vous regarde pas, c’est là que les problèmes commencent. Les Burkinabè vivent ensemble depuis leur existence sans distinction de religion, d’ethnie, ou d’appartenance politique. C’est des institutions de ce genre et les politiciens en mâle d’électeurs qui ont commencé à creuser dans cet héritage, qui ont commencé à nous diviser ces dernières années. L’union Fraternelle des Croyants de Dori n’a pas été initié par ICG, le dialogue inter-religieux entre Burkinabè, n’est pas une initiative de votre ICG. Tabaski qui vient de passer, nous avons mangé les moutons entre nous (musulmans, chrétiens, traditionalistes). Les Burkinabè n’ont pas attendu des conférences pour le faire. Si vous allez à l’hôpital de St Camille ou chez les Hamadias, on soigne sans distinction de religion. Des Chrétiens emploient des musulmans, les Ladji emploient des chrétiens, chez le roi (le MOGHO) toutes les religions se retrouvent surtout les vendredis comme aujourd’hui. De grasse, laissez nous en paix. Nous n’avons pas besoin qu’on nous dise que nous sommes un exemple. A force de vous intéressez à cela, vous allez commencer à écrire sur une religion au détriment d’une autre, et c’est comme ça vous creez des crises imaginaires. Laissez nous en paix. On vous connait.