« Après la confiscation de l’insurrection des 30 et 31 octobre 2014, le Président Roch Marc Christian KABORE et son gouvernement méprisent les profondes aspirations du peuple », Ablassé Ouédraogo

Nous sommes forcés de faire certains constats :
 Ni M. Ablassé, ni son programme politique, n’ont convaincu aucun "insurgé", terme en vogue et utilisé pour se faire de la visibilité politique. En témoigne les résultats lamentables que lui et son parti ont obtenu lors des dernières élections.
-Rock Marc Christian KABORE et le MPP ont eu la faveur du peuple burkinabè à l’occasion de ces même élections. Il a été élu sur la base d’un programme, pas celui des "insurgés" ni celui de Ablassé, ni celui de personne d’autre, mais celui de Rock et du peuple burkinabè.
Concernant la prétendue confiscation de l’insurrection, il n’en est rien, pas le moins du monde. C’est le peuple qui a désavoué les imposteurs comme vous et tous ceux qui y voyaient enfin l’occasion de prendre le pouvoir par la courte échelle, le pouses-toi que je m’y mette quoi !!.
Sachez bien, cher Ablassé, qu’en démocratie, le seul moyen de mesurer la légitimité, c’est les élections et rien d’autres. Il ne s’agissait pas de faire une insurrection et aller s’assoir à Kossyam tout simplement. Non, après une insurrection, une révolution, une révolte et tout ce que vous voulez, il faut obligatoirement des élections, chose que certains "démocrates" redoutent face au MPP.
Quant aux prétendus parents des victimes, seule la justice pourra nous dire qui est parent, qui est ayant droit des victimes, qui ne sont d’ailleurs pas plus éplorés que les autres parents de victimes qui reposent aux cimetière de Gounghin.
OUI, M. Ablassé, vous avez raison, les préoccupations du président divergent bien sur de celles des prétendues familles des victimes, de votre agenda et de celui des autres politicards de votre nature. Pourvu qu’elle converge avec celles du peuple qui l’a élu. Je m’insurge contre le fait d’utiliser le terme "insurgés" comme une emblème de lutte politique.