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Crise à la CAMEG : L’on a frôlé le pire au siège

9 septembre 2016, 19:58, par petrograde

internaute 15, vous avez partiellement raison, mais ceux qui ont conduit la Cameg au statut d’association avait déjà vu ce dont vous parlez. Un secteur du médicament libéralisé c’est bon pour les firmes qui ont des clients en centaines de millions, mais dès que vous ouvrez la concurrence pour un petit marché comme le nôtre, bonjour les dégâts. Ma maman au village ne pourra plus payer le paracétamol à 100francs la plaquette. Et pire du fait de la concurrence les esprits verreux nous vendrons de la craie à la place du comprimé. Je ne vous apprends pas les conséquences des faux médicaments. Personnellement si le secteur est libéralisé, en tant que prescripteur je ne prescrirai plus de générique, question d’être sûr de ce que je fais prendre à mes patients.
Hors mis toutes ces questions de qualité et de confiance que la Cameg préserve jusque là, croyer vous que sans ce statut d’association elle aurait survécu malgré ce que l’état lui doit ? Un ministre comme mon grand frère smaila aurait vite fais de fermer cette boîte et ouvrir une autre au nom d’un cousin pour vendre les médicaments à son propre ministère, juste un exemple¡ Je fais ce petit développement pour que vous voyiez au delà de l’argent.
Un autre aspect du raisonnement burkinabé est de dire que tel ou telle personne touche trop. Moi je pense que l’efficacité a un prix ! Si les performances d’un travailleur lui permettent de toucher 100 millions par mois, payer lui son dû. Si non ce serait une caution au laxisme et à la médiocrité. Quand on li certains internautes sur l’affaire cameg, on se rend compte qu’il ne savent même pas de quoi ils parlent.
Et sans vouloir manquer de respect au ministre, je dirai qu’il ne sait pas ce q’est la Cameg puisqu’il maîtrise peu le système de santé au vu de son profil.
Je passais !


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