La "guerre des fesses" annulée : « Plus jamais on ne jouera avec l’image et l’intégrité de la femme burkinabè » dixit le ministère de la femme

Félicitations au Ministère, entre autres en charge de la femme, mais surtout à Caroline Ouanre, celle-là qui a levé le lièvre. Il est vrai que la débauche a atteint un niveau inquiétant dans un pays qui se voulait d’Hommes intègres. Cela ne s’est pas fait sans le libertinage d’individus décadents et la complicité de l’autorité compétente (car il y en a toujours dans toute société civilisée). On n’est jamais obligé d’importer les déchets du voisin, proche ou lointain. Nos maisons et espaces publics étaient pollués d’épouvantables poupées parées des artifices les plus extravagants ou plus ou moins dénudées et de petits primates qui exposent leurs dessous en public, au grand dam des âmes vertueuses. L’on trouvera, évidemment, des avocats d’un droit à l’immoral, qui invoqueront l’évolution normale de l’humanité, comme si elle la destinait, forcément, à la déshumanisation. Car si l’être humain, à la différence de l’animal, revendique pour soi le monopole de la raison, il est étonnant que par certains aspects de son comportement, il se situe plus bas que l’animal. Les nations qui dirigent le monde aujourd’hui n’ont pas permis (et ne permettent pas) à leur jeunesse de se pervertir par des consommations qui dégradent leur physique et leur psychique. Il reste encore beaucoup à faire pour le retour de la morale. Bon courage