CHR de Ouahigouya : La section régionale du SYNTSHA pour de meilleures conditions de vie et de travail
1er septembre 2016, 06:25, par
Harro sur audits téléguidés
Le conseil des ministres en faisant savoir que des centres de santé publique accusent des dettes vis-à-vis de la CAMEG, devrait se poser la question de savoir à quoi cette situation est due. Primo, l’Etat accuse d’énormes retards dans l’octroi de la subvention aux hôpitaux. Or, cette subvention contribue à améliorer la trésorerie faible des hôpitaux et leur permettre de s’approvisionner en médicaments. Il convient que l’Etat s’acquitte de sa dette vis-vis des services publics de santé afin que ceux doivent à la CAMEG soldent leurs créances. Paradoxalement, le gouvernement sans une démarche prudente de vérification des faits semble accuser tous les hôpitaux d’être redevables à la CAMEG. Certains centres de santé comme l’hôpital Blaise Compaoré ne reconnaissent pas avoir une dette de la CAMEG. Alors, pourquoi tant d’agitations fébriles au niveau du ministère de la santé avec des vagues de nominations qui frisent la politique du ôte –toi pour que je m’y mette. ? Attention aux élans de chasse à l’homme, de régionalisme et de médiocratie dans le département de la santé. La stratégie pour les règlements de comptes subjectifs et politiques est mise en branle par des audits.
Le conseil des ministres en faisant savoir que des centres de santé publique accusent des dettes vis-à-vis de la CAMEG, devrait se poser la question de savoir à quoi cette situation est due. Primo, l’Etat accuse d’énormes retards dans l’octroi de la subvention aux hôpitaux. Or, cette subvention contribue à améliorer la trésorerie faible des hôpitaux et leur permettre de s’approvisionner en médicaments. Il convient que l’Etat s’acquitte de sa dette vis-vis des services publics de santé afin que ceux doivent à la CAMEG soldent leurs créances. Paradoxalement, le gouvernement sans une démarche prudente de vérification des faits semble accuser tous les hôpitaux d’être redevables à la CAMEG. Certains centres de santé comme l’hôpital Blaise Compaoré ne reconnaissent pas avoir une dette de la CAMEG. Alors, pourquoi tant d’agitations fébriles au niveau du ministère de la santé avec des vagues de nominations qui frisent la politique du ôte –toi pour que je m’y mette. ? Attention aux élans de chasse à l’homme, de régionalisme et de médiocratie dans le département de la santé. La stratégie pour les règlements de comptes subjectifs et politiques est mise en branle par des audits.