Protection du mot Attiéké, « La Côte d’ivoire veut empêcher la Chine d’utiliser le mot », selon Mathieu Hien
17 août 2016, 04:13, par
Sayouba Traoré
L’affaire est sérieuse. Il ne faut pas rigoler avec ça. On peut et on doit protéger l’artisanat qui offre des emplois à plus de 40% de nos populations. C’est le sens du combat du Comité de coordination et de promotion de l’Artisanat africain (CODEPA). Si on ne se lève pas maintenant, on va pleurer bientôt. Mbanguin Yaa pagboyaoga". Traduction approximative : "si je savais, c’est l’enfant tardif de la femme". Des gens viennent au SIAO et continuent directement derrière là où il y a les brochettes et la bière. Tout le monde peut le vérifier dans quelques mois. Si on continue à négliger nos producteurs, notre argent va aller enrichir l’économie des autres. Et ces autres n’éprouvent aucune gène à venir nous dépouiller de ce que nos ancêtres nous ont légué comme savoir-faire. Souvent, c’est notre propre gourmandise, notre propre égoïsme, nos propres sottises qui font le jeux des autres. Vous n’avez pas pu oublier cet épisode douloureux de faso dan fani grossier et huileux qui a inondé le marché à l’occasion du 8 mars, privant les braves tisseuses et fileuses de coton d’un revenu appréciable et légitime. Le marché mondial, c’est la guerre. Pas de place pour la naïveté. Et il faut impérativement bannir l’esprit "quick Monney".
L’affaire est sérieuse. Il ne faut pas rigoler avec ça. On peut et on doit protéger l’artisanat qui offre des emplois à plus de 40% de nos populations. C’est le sens du combat du Comité de coordination et de promotion de l’Artisanat africain (CODEPA). Si on ne se lève pas maintenant, on va pleurer bientôt. Mbanguin Yaa pagboyaoga". Traduction approximative : "si je savais, c’est l’enfant tardif de la femme". Des gens viennent au SIAO et continuent directement derrière là où il y a les brochettes et la bière. Tout le monde peut le vérifier dans quelques mois. Si on continue à négliger nos producteurs, notre argent va aller enrichir l’économie des autres. Et ces autres n’éprouvent aucune gène à venir nous dépouiller de ce que nos ancêtres nous ont légué comme savoir-faire. Souvent, c’est notre propre gourmandise, notre propre égoïsme, nos propres sottises qui font le jeux des autres. Vous n’avez pas pu oublier cet épisode douloureux de faso dan fani grossier et huileux qui a inondé le marché à l’occasion du 8 mars, privant les braves tisseuses et fileuses de coton d’un revenu appréciable et légitime. Le marché mondial, c’est la guerre. Pas de place pour la naïveté. Et il faut impérativement bannir l’esprit "quick Monney".