Proverbe du Jour : Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux. Proverbe chinois
Baccalauréat 2016 : 39 ,59% d’admission au plan national
9 août 2016, 17:28, par
Sidpawalemdé Sebgo
A celui qui parle de candidats "moins intelligents que leurs devanciers" : Renseignez vous avant d’avancer des choses, car votre affirmation suppose que les résultats étaient meilleurs il y a quelques années, ce qui n’est pas vrai. Le taux de succès général actuel (39,59%) et celui de 2011 (41,08%) sont les meilleurs des 20 à 30 dernières années. A ne pas confondre avec celui de certains établissements qui font du 100%, ou avec celui de certaines séries comme la C ou la E qui font plus de 80% régulièrement.
C’est une constante dans tous les pays, de croire que les choses étaient mieux "au bon vieux temps" et que rien ne va plus de nos jours. Un exemple amusant : Récemment, un site internet Français a publié un article dans lequel un "expert en éducation" disait que les "nouvelles technologies" allaient faire reculer l’orthographe et la lecture. Je lui ai donné raison à cause du langage sms et autres, avant de finir la lecture et de voir que l’article original datait des années 50 et que les "nouvelles technologies" dont parlait l’auteur étaient la radio et la télé !
Nous sommes tous d’accord que 40% de succès, donc 60% d’échec, ce n’est pas bon, et qu’on doit travailler à faire mieux, mais la solution n’est ni l’idéalisation du passé, ni le laxisme consistant à faire passer tout le monde sans niveau. Vérifier un niveau n’est pas "serrer les mailles" d’un quelconque filet. La question est comment on fait, et je ne voit pas beaucoup de propositions réalistes dans les contributions. Moi j’en ai deux :
1°) Si on arrête de faire passer en classe supérieure des élèves qui n’ont pas obtenu (souvent même pas approché) la moyenne, on aura peut être moins de candidats mais un taux de succès plus grand, car la plupart de nos candidats sont des candidats libres ou des élèves n’ayant jamais obtenu la moyenne depuis la Seconde mais qui passent quand même, surtout dans le privé !
2°) Entre 50 et 70% des candidats du BAC général se présentent en série D, comme si dans notre pays tout le monde était scientifique, et comme si un Bac littéraire ou autre ne permettait pas de bien gagner sa vie ! Non seulement ils échouent en masse, mais perdent généralement 5 à 6 ans entre le BEPC et le BAC au lieu des 3 années normales. C’est cette série qui tire le taux de succès vers le bas. Un peu plus de rigueur dans l’orientation dans les séries à partir de la seconde aiderait à changer ces résultats décevants.
A celui qui parle de candidats "moins intelligents que leurs devanciers" : Renseignez vous avant d’avancer des choses, car votre affirmation suppose que les résultats étaient meilleurs il y a quelques années, ce qui n’est pas vrai. Le taux de succès général actuel (39,59%) et celui de 2011 (41,08%) sont les meilleurs des 20 à 30 dernières années. A ne pas confondre avec celui de certains établissements qui font du 100%, ou avec celui de certaines séries comme la C ou la E qui font plus de 80% régulièrement.
C’est une constante dans tous les pays, de croire que les choses étaient mieux "au bon vieux temps" et que rien ne va plus de nos jours. Un exemple amusant : Récemment, un site internet Français a publié un article dans lequel un "expert en éducation" disait que les "nouvelles technologies" allaient faire reculer l’orthographe et la lecture. Je lui ai donné raison à cause du langage sms et autres, avant de finir la lecture et de voir que l’article original datait des années 50 et que les "nouvelles technologies" dont parlait l’auteur étaient la radio et la télé !
Nous sommes tous d’accord que 40% de succès, donc 60% d’échec, ce n’est pas bon, et qu’on doit travailler à faire mieux, mais la solution n’est ni l’idéalisation du passé, ni le laxisme consistant à faire passer tout le monde sans niveau. Vérifier un niveau n’est pas "serrer les mailles" d’un quelconque filet. La question est comment on fait, et je ne voit pas beaucoup de propositions réalistes dans les contributions. Moi j’en ai deux :
1°) Si on arrête de faire passer en classe supérieure des élèves qui n’ont pas obtenu (souvent même pas approché) la moyenne, on aura peut être moins de candidats mais un taux de succès plus grand, car la plupart de nos candidats sont des candidats libres ou des élèves n’ayant jamais obtenu la moyenne depuis la Seconde mais qui passent quand même, surtout dans le privé !
2°) Entre 50 et 70% des candidats du BAC général se présentent en série D, comme si dans notre pays tout le monde était scientifique, et comme si un Bac littéraire ou autre ne permettait pas de bien gagner sa vie ! Non seulement ils échouent en masse, mais perdent généralement 5 à 6 ans entre le BEPC et le BAC au lieu des 3 années normales. C’est cette série qui tire le taux de succès vers le bas. Un peu plus de rigueur dans l’orientation dans les séries à partir de la seconde aiderait à changer ces résultats décevants.