Proverbe du Jour : Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux. Proverbe chinois
Coup de fil de Roch Kaboré à Blaise Compaoré : Rien d’anormal, selon l’UPC
5 août 2016, 11:00, par
M.S.
Ah ! Ce n’est pas facile. Est-ce l’appel en lui-même qui est problématique ou le contenu de la conversation ? A supposer que le Président Roch appelle son prédécesseur pour le convaincre de revenir à sa nationalité d’origine, de rentrer au pays afin qu’entre burkinabè nous fassions un dialogue direct pour permettre à chacun de rendre compte de sa gestion au peuple ; ou encore qu’il lui dise que cela ne fait honneur ni à lui-même Blaise Compaoré, ni au burkinabè d’avoir ce sentiment qu’un ancien président qui se trouve être le nôtre, pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, a changé de nationalité pensant pouvoir échapper à la justice de son pays. En quoi une telle conversation serait mauvaise au point qu’il y ait besoin de dire qu’elle n’a jamais existé ? L’important, ce n’est pas que la conversation ait existé ou pas ; c’est plutôt ce qu’ils se sont dit qui puisse être utile / ou qui puisse nuire à la réalisation des aspirations du Burkina post-insurrection.
Dans un cas ou dans l’autre, le Président Kaboré a-t-il vraiment besoin d’attendre le 5é TAC pour communiquer avec son prédécesseur, surtout téléphoniquement ?
Ah ! Ce n’est pas facile. Est-ce l’appel en lui-même qui est problématique ou le contenu de la conversation ? A supposer que le Président Roch appelle son prédécesseur pour le convaincre de revenir à sa nationalité d’origine, de rentrer au pays afin qu’entre burkinabè nous fassions un dialogue direct pour permettre à chacun de rendre compte de sa gestion au peuple ; ou encore qu’il lui dise que cela ne fait honneur ni à lui-même Blaise Compaoré, ni au burkinabè d’avoir ce sentiment qu’un ancien président qui se trouve être le nôtre, pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, a changé de nationalité pensant pouvoir échapper à la justice de son pays. En quoi une telle conversation serait mauvaise au point qu’il y ait besoin de dire qu’elle n’a jamais existé ? L’important, ce n’est pas que la conversation ait existé ou pas ; c’est plutôt ce qu’ils se sont dit qui puisse être utile / ou qui puisse nuire à la réalisation des aspirations du Burkina post-insurrection.
Dans un cas ou dans l’autre, le Président Kaboré a-t-il vraiment besoin d’attendre le 5é TAC pour communiquer avec son prédécesseur, surtout téléphoniquement ?