Achille Tapsoba et Zambendé Théodore Sawadogo enfin reçus par Blaise Compaoré

Cette visite ou séance de travail avec BC n’est que la confirmation d’un processus qui va se terminer par son retour au pouvoir. Et pour cela, nous n’aurons que nos yeux pour pleurer, car les anciens alliés se sont trompé de combat. Qui vous a dit que la transition devait finir avec les élections. Ce n’est qu’une vue de l’esprit.

Zeph est aujourd’hui le défenseur des gens qui ont conduit le pays au bord de la catastrophe. Il font lui faire croire qu’ils sont alliés, mais il est claire que Zeph ne tiendra pas devant BC tout comme il n’a pas tenu devant les trois anciens bronze du parti.

Quand au pouvoir actuel, il joue sa propre perte, non notre perte à tous. Car une chose est claire, Blaise ne pardonne jamais, et il tient toujours au dernier mot et sais compter sur le temps pour cela. L’ingérence grossière du gouvernement dans le judiciaire, a tué tous les moyens d’actions pour se débarrasser de BC. La transition avait vue juste en l’attaquant sur tous les fronts pour le mettre sur la défensive. Et comme les futurs perdant ne savent jamais tirer leçon des autres, tout comme Gbagbo qui s’est livré au parrain de la rébellion dans sa quête du pouvoir, notre gouvernement commet la même erreur en se confiant à Alassane qui ne se prive jamais pour montrer son soutien total à BC.

Quant au voyage des deux éclaires, à partir du moment où un mandat d’arrêt est lancé contre BC, toute personne de droit burkinabè qui ne concourt pas à l’exécution d’une décision judiciaire est passible d’une poursuite judiciaire en retour. Si le gouvernement n’a pas le courage par le biais du procureur d’engager une action contre eux, c’est claire qu’il y a une inconséquence quelque part. A cet effet, l’excuse du Président du Faso au "chef de fil" de l’opposition en dit long.

A bon entendeur salut : RDV en 2020, si on y arrive