Achille Tapsoba et Zambendé Théodore Sawadogo enfin reçus par Blaise Compaoré
25 juillet 2016, 00:24, par
Leste
L’ancien régime, il est vrai, a causé des torts et des préjudices indéniables à nombre de personnes - je pense, par exemple, à l’accaparement des marchés et à une corruption généralisée, le tout enrobé d’une certaine dose d’arrogance. Tout citoyen honnête ne peut que le réprouver. Mais, quelque chose me dit aussi que, quel qu’ait été le régime en place et au vu de la classe politique du moment, rien n’aurait changé dans le sort de la majorité écrasante des Burkinabè et notamment de ceux qui vocifèrent actuellement à la moindre occasion.
En quoi la visite des responsables de l’ancien régime à leur mentor devrait-elle perturber le citoyen ordinaire que je suis ? Sauf à n’avoir vraiment rien d’autre à faire ou à rechercher à tout prix des boucs émissaires pour justifier peut-être certaines aigreurs, on ne voit pas pourquoi certains internautes semblent vouloir gérer la sécurité de l’État à la place des responsables commis à cette tâche ?
Et puis, quand on vous aura "remis" (à vous râleurs) l’ancien Président et que vous l’aurez déchiqueté en mille et un morceaux dont vous emporterez peut-être quelques-uns en souvenir, en quoi, hormis quelques brefs grommellements de satisfaction, votre existence s’en trouvera-t-elle modifiée ?
Se mettre au travail et cesser de ronchonner tout le temps, ça vous dit ?
"Non !", répondent-ils en chœur.
Il est vrai que le Burkinabè nouveau est arrivé sur le Net et ailleurs. Sa devise : je râle et je vocifère à propos de tout et de rien, et donc je suis !
L’ancien régime, il est vrai, a causé des torts et des préjudices indéniables à nombre de personnes - je pense, par exemple, à l’accaparement des marchés et à une corruption généralisée, le tout enrobé d’une certaine dose d’arrogance. Tout citoyen honnête ne peut que le réprouver. Mais, quelque chose me dit aussi que, quel qu’ait été le régime en place et au vu de la classe politique du moment, rien n’aurait changé dans le sort de la majorité écrasante des Burkinabè et notamment de ceux qui vocifèrent actuellement à la moindre occasion.
En quoi la visite des responsables de l’ancien régime à leur mentor devrait-elle perturber le citoyen ordinaire que je suis ? Sauf à n’avoir vraiment rien d’autre à faire ou à rechercher à tout prix des boucs émissaires pour justifier peut-être certaines aigreurs, on ne voit pas pourquoi certains internautes semblent vouloir gérer la sécurité de l’État à la place des responsables commis à cette tâche ?
Et puis, quand on vous aura "remis" (à vous râleurs) l’ancien Président et que vous l’aurez déchiqueté en mille et un morceaux dont vous emporterez peut-être quelques-uns en souvenir, en quoi, hormis quelques brefs grommellements de satisfaction, votre existence s’en trouvera-t-elle modifiée ?
Se mettre au travail et cesser de ronchonner tout le temps, ça vous dit ?
"Non !", répondent-ils en chœur.
Il est vrai que le Burkinabè nouveau est arrivé sur le Net et ailleurs. Sa devise : je râle et je vocifère à propos de tout et de rien, et donc je suis !