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Pr Séni Ouédraogo au sujet de la nouvelle constitution : « Les universitaires, eux-mêmes, entretiennent de fausses idées sur un certain nombre de constructions politiques »

21 juillet 2016, 12:39, par ka

Merci Séni pour cette sortie avec une analyse enrichissante, surtout concernant la nouvelle constitution. Je confirme théoriquement de ce que tu avances en donnant la décision finale de cette constitution qui revienne au peuple dont leurs représentants qui sont ‘’les acteurs politiques, la société civile, doivent faire leur travail. Et leur travail, c’est la prise de décisions dans l’action.’’ Malheureusement il fallait vivre dans l’action depuis le 15 Octobre 1987 jusqu’à la chute de l’introverti Blaise Compaoré le 31 Octobre 2014 pour connaître les vrais enjeux de la nouvelle constitution de notre Ve république qui nous attendent. Je m’explique, cette constitution a été calculé, mesuré a la taille d’une personne qui a tenter de toutes ses forces de l’imposer pendant le règne de l’introverti et qui n’a pas été écouté. Aujourd’hui il est au cœur de l’action, maître de l’action, qui crée les problèmes avec ses solutions. Oui tous les composants de la société Burkinabé sont réunis pour cette constitution, mais celui qui est convaincu qu’il fera tous ses moyens, même par la vengeance pour instaurer par cette nouvelle constitution un régime parlementaire est le seul commandant a bord de la préparation de notre fameuse constitution. Personne, je dis personne ne peut me dire le contraire, même celui qui se dit représentant du peuple Burkinabé, et qui sera bientôt sacrifié comme Blaise Compaoré dont son homme d’orchestre a pris le dessus. Quand Salif Diallo de son fauteuil d’ambassadeur en Autriche, a pris la décision, même en tant que représentant du président de Faso, sans pensé à la déontologie de la diplomatie qui l’impose des réserves, dire de dissoudre l’Assemblée Nationale et d’instaurer un régime parlementaire, n’était pas une opinion personnelle, mais des intentions de régner un jour sans partage. Aujourd’hui l’initiateur de la constitution de la Ve république sait exactement ce qu’il fait et de ce qu’il va dire pour que ce qu’il est convaincu que c’est le seul moyen de garder la continuité et faire croire à une alternance politique apaisée dans la paix sociale, pourtant déguisé afin de duper le peuple pour un pouvoir sans partage. Maintenant que Salif Diallo est le pilier du pouvoir actuel, tout le droit lui est permis, même bientôt il sera au sommet de l’état. Il fut le premier à encadrer les refondateurs du CDP sous le règne de Roch Kaboré patron de ce parti qui n’a pas pu faire quoi que ça soit contre lui. Alors mon jeune Séni, rien de nouveau, même les éminents juristes Burkinabé que vous citez, le pouvoir de Salif les a mis quelques choses sous leurs dents pour être au-dessus de cette commission chargé de préparer nos institutions. Je vous confirme que rien de nouveau sur cette nouvelle constitution, car celui qui la relancé n’est autre que celui qui a participé la mise en place des institutions de la IVe république et a arpenté les allées du pouvoir depuis ce fameux 15 Octobre 1987 à nos jours. Son but est la continuité et au sommet du pouvoir pour une vengeance sans nom. C’est ce qu’on appelle la malédiction du Burkina qui sont les 3 ‘’’M’’’ Méchanceté, mesquineries, médiocrité suivi de l’égoïsme personnelle. Mais je me dit que les hommes passent, et le Burkina reste avec sa jeunesse comme vous, qui a dit que rien ne sera plus comme avant. ‘’’’A C. Paré et toute son équipe de Lefaso.net, ainsi que mes lecteurs, reçoivent les nouvelles de MOMBASA ‘’’Kenyan’’’ et des sœurs et frères Burkinabé dans cette région, ou le vieux Ka et sa vielle princesse passent quelques jours des vacances mérités.


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