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De l’ethno-démocratie au Burkina Faso et en Afrique

1er juillet 2016, 15:30, par ka

Oui, mon ami Körö, depuis la nuit des temps dans le continent, ne parlons pas seulement au Burkina, mais au Bénin, en Côte d’Ivoire, au Tchad, au Kenya, dont nous croyons qu’il n’ y a pas des vrais mossis, pourtant qui existes, avec leurs égoïsmes et surtout leurs pouvoir d’ethnicité est très connu. Quand on est au milieu des vrais Berbères du Maroc comme je l’ai vécu à Essaouira, l’odeur des mossis y est parfumée, ou quand on passe un temps avec les Massaïs du Kenya on dira qu’on s’y trouve avec des mossis de Mané. Quand toi et moi, nous sortons de temps à temps sur le net pour apprendre à ces jeunes nos connaissances et nos vécus, avec des critiques qui sont fondés sur l’argumentation solide et non sur le dénigrement, d’autres internautes qui se disent intellectuels de notre société, tentent de nous envoyer leurs injures et des railleries, par ce que les leurs ne sont pas écoutées comme les nôtres. Je confirme ton histoire avec son exportation d’hommes ouvriers de sa région vers une autre région. Kanazoé et tant d’autres multimilliardaires avant ou après l’indépendance de notre pays, fut des apprentis d’un homme discret mais vieux multimilliardaires venant de la région de Koudougou, une personne humble qui ne se montrait pas à cause de ses croyances. Au commencement du développement de la ville d’Ouagadougou, le sud de la ville était sa propriété avec ses cousins et des personnes de son village. Dans les années 1950 jusqu’à la fin de 1970, de l’emplacement de la mission protestante de Goughin, jusqu’à zagtouli, tous les hectares des terrains de gauche à droite de l’axe Ouagadougou-BOBO, appartenaient à ce multimilliardaire et ses cousins venus de la région de Koudougou : Grâce à ce dernier, le président Maurice Yameogo a pu bénéficier d’un axe routier goudronné de Ouagadougou jusqu’à sa résidence à Koudougou, et les ouvriers qui bâtissaient son empire étaient à 70% tous de sa région. Et si vous remarquez, 80% des résidents du Sud de la capitale, viennent du Boulkiemdé. Les miettes des terrains de Kanazoé viennent de cet homme discret, et mort discret. Il a calqué son savoir-faire en commerce, égoïstement et ethniquement à tous les ressortissants de son village, il a construit le premier étage sur Ouagadougou, tout autour des marchés d’Ouagadougou et Koudougou lui appartenait selon sa légende. Ses apprentis comme Kanazoé avec son groupe, et les Zongo venants de son village avec leurs chaines d’hôtels, ont repris sa trace : Voilà pourquoi je parle du fléau des origines et de l’ethnicité après Jésus-Christ mon sauveur. J’ai vu des pasteurs mossis se prosterner devant ce vieux et respecté multimilliardaire, pour quémander une mobylette Camico, dont leurs fils sont parmi les gouvernants de notre pays aujourd’hui. C’est ça aussi qu’on appelle sans faute, l’ethnicité, de régionalisme, et l’égoïsme dans le plat quotidien de nous les mossis.


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