Des manifestants exigent la libération des Koglweogo arrêtés dans le quartier Zongo de Ouagadougou

Est-ce la première fois qu’on a au Faso (ou partout ailleurs dans le monde) des voleurs de motos, pintades, cabris ou de chaussettes trouées (oops ! j’oubliais les voleurs des deniers publiques aussi) ? Et au nom d’un principe de garantir la sécurité nationale, on autorise la mise en place d’une structure de defense sans base organisationnelle ni formation. Messieurs le Trio RSS, votre peuple a de la misère à vous suivre. Personnellement, je préfère me refugier auprès d’un agent de sécurité nationale sans arme, mais avec une formation minimale sur le droit et protection du citoyen, qu’auprès d’un protecteur Koglweogo incapable de définir ce que c’est qu’un voleur ou un délit devant un juge. Cette milice a le droit d’aller enlever toute personne et la passer à tabac legalement et koglweoguement. Le Burkina fait peur maintenant et on se demande s’il y a un pilote dans l’avion. Comprenons-nous bien aussi, la milice des Koglweogo n’est pas là pour combattre le terrorisme, mais des Burkinabè "bandits" selon la juridiction et définition Koglweogale.