Cinq blessés et deux motos incendiées dans des affrontements entre koglweogo et des populations du quartier Zongo de Ouagadougou

Nous assistons actuellement à la mise en place de tous les éléments d’un conflit intérieur violent au Burkina Faso, pratiquement inévitable. Les ingrédients de l’explosion sont tous présents. La question n’est plus de savoir s’il va se produire, mais quand il va éclater.
La langue de bois rassurante de la classe politique et des organisations de la société civile, faussement optimiste, voulant conjurer ce qui se profile, comme un médecin qui raconte à un cancéreux qu’il a seulement la fièvre, ne pourra absolument rien contre les faits. Pour l’instant, nous avons subi de petits séismes annonciateurs, nous devons nous préparer au Big one. Chance ou tragédie ? L’histoire est ouverte et nous sommes tous responsables de notre destin c’est-à-dire aussi de ceux de nos descendants. Comme le disait Carl Schmitt « l’ennemie n’a jamais tort ni raison, il est vainqueur ou vaincu ».